28 novembre 2017

L’égalisation de Künzle, à la 56e minute, a fait mal à GE Servette.

 

Lorsque le GSHC a annoncé la titularisation du gardien Giovannini à la place de Mayer, nombreux ont été les sourires amusés. Avec un match capital ce soir à Ambri – le quatrième en cinq soirs! –, une impasse à Zurich semblait presque logique. C’est pourtant tout l’inverse qui s’est produit avec une prestation sacrément aboutie malgré une défaite on ne peut plus frustrante.

 

Au classement, les «points moraux» n’ont aucune autre valeur que celle d’aviver les regrets en cas d’issue négative. C’est un fait. Mais hier soir, un constat était inévitable: GE Servette méritait de gagner cette rencontre en soixante minutes. En un mot argotique, Craig Woodcroft a résumé cette rencontre: «unfuckinbelievable». Traduisons-le par «terriblement incroyable», pour rester poli. Le coach ontarien a de quoi pester. Et, cette fois, pas contre son équipe. Non, car son plan de match a été respecté à la virgule près par ses hommes. La vitesse des Zurichois? Tuée en zone médiane shift après shift avec entêtement. Le talent des Lions? Annihilé par une pression défensive efficace.

 

Et puis il y a eu cette égalisation de la 56e. Si au moins elle était venue d’un coup de génie ou d’une frappe assourdissante de Pettersson… Même pas. Un puck dévié à la ligne bleue qui a terminé sa course par hasard dans la crosse de Künzle. Une soirée magnifique de maîtrise gâchée par un rebond malheureux. Agaçant pour un GSHC qui alterne le très bon et le franchement mauvais. Hier soir, c’était l’option 1 qui avait été activée. Et cela n’a pas suffi. C’est peut-être ça, le plus embêtant.