2016/2017 : le carnet de notes de la saison
Cette année encore, nos joueurs se sont vus attribuer des notes au terme de la saison. Sans surprise, elles ne sont pas brillantes…
Cette année, les notes de saison régulière et de playoffs ont été clairement séparées, vu les écarts constatés pour certains. Et avant de procéder aux remises des résultats et des mentions individuels, voici les moyennes attribuées par chacun de nos rédacteurs (le premier chiffre étant celui de la saison régulière, le deuxième celui des playoffs et le 3ème la moyenne générale) :
Federico Bochy : 4.29 / 3.73 / 4.01
Goran McKim : 4.07 / 3.29 / 3.68
Tobias Park : 3.86 / 3.17 / 3.51
Brett Regali : 4.41 / 3.65 / 4.03
Roland Rivera : 3.71 / 2.75 / 3.23
Dougal-Lennart Sanderson : 4.22 / 3.81 / 4.02
Reto Snell : 4.22 / 3.67 / 3.95
Cody Stephan : 4.40 / 3.73 / 4.06
Tony Vukovic : 4.66 / 3.00 / 3.83
Matthew Wright : 4.14 / 3.46 / 3.80
La moyenne générale de l’équipe est donc inférieure à la moyenne (3.87), avec une baisse significative en playoffs (3.43, pour 4.20 en saison régulière).
Mais sans plus attendre, passons à la remise des carnets et des mentions qui les accompagnent, en notant que Chuard, Kyparissis, Leonelli, Maillard et Massimino n’ont pas été pris en compte dans cet article en raison de leur trop faible temps de jeu.
Moyenne générale comprise entre 2.5 et 3
Mention : Le Dakota du Nord, tu connais le Dakota du Nord ? On est sûr que tu vas t'y plaire. Voilà ton billet
Tim Traber (3.25 / 2.15 / 2.70)
Et encore il s’en sort bien, tant son raté inqualifiable lors de l’acte I à Zoug aurait pu lui valoir un 0 sur toute la ligne. Trop souvent pénalisé, presque toujours emprunté lorsqu’il est en possession du puck, Tim n’est pas un joueur à qui l’on demande grand-chose, voire même de qui ont attend rien d’autre qu’une grosse charge correcte de temps en temps. Du coup se pose une question : n’est-ce pas dramatique de devoir aligner ce type de joueur quand on prétend être une équipe qui vise le titre ?
Jim Slater (3.35 / 2.60 / 2.98)
Brillant l’année passée, il aura traversé cette saison comme un fantôme. Ce qui est déjà problématique lorsqu’on joue sous licence étrangère, et qui l’est d’autant plus quand on est « capitaine » de l’équipe. On ne l’a jamais senti à l’aise dans ce rôle et n’a jamais apporté ce que l’on attendait de lui. Son retour au pays va se faire dans l’anonymat le plus complet.
Mention : Bon ok, ça fait un peu loin pour vous : Olten, ça vous va ?
Juraj Šimek (3.15 / 2.45 / 2.80)
Beaucoup nous vantent le « Šimek 2.0 », ce joueur moins nonchalant et plus combatif qu’à l’époque. C’est peut-être vrai, mais cette nouvelle mouture a surtout un problème de taille : il ne marque plus. On est en droit d’attendre bien plus de sa part que ses 3 misérables buts en 46 matchs. Rendez-nous le « Šimek » première version !
Daniel Rubin (3.25 / 2.70 / 2.98)
Il semble être victime du même syndrome que son partenaire ci-dessus. Avec 6 petits buts (pour 9 points) en 48 matchs, il a réalisé sa pire saison sous nos couleurs, alors qu’il a régulièrement été aligné en power-play en début de saison. Habitué au banc d’infamie pour des raisons pas toujours très intelligentes, sa combativité ne suffit plus à le faire sortir du lot.
Moyenne générale comprise entre 3 et 3.5
Mention : On dit quoi, que cette saison était une blague ?
Jeremy Wick (3.40 / 2.85 / 3.13)
Si ces statistiques sont quasiment identiques à celles de la saison passée (22 points contre 27 un an plus tôt), le sentiment d’avoir vu Wick disparaître au fur et à mesure de la saison est assez fort. Il a subitement oublié comment mettre un puck au fond et, plus grave, comment envoyer une charge appuyée comme il en avait l’habitude. Son impact a donc été quasi nul, a fortiori en playoffs.
Damien Riat (3.70 / 2.75 / 3.23)
Après sa première saison réussie sous nos couleurs, il était très attendu. Et malgré des stats moyennes, il a déçu. Souvent maladroit, il semble également avoir beaucoup appris de Rubin au rayon des pénalités idiotes. Il lui faudra se calmer quelque peu s’il veut continuer sa progression. Dommage pour nous qu’il ait connu son meilleur passage de la saison… avec le maillot de la Suisse M20.
Noah Rod (4.00 / 2.95 / 3.48)
Cette saison devait le rapprocher de son rêve d’évoluer prochainement en NHL. S’il n’a certes pas été aidé par son physique, qui ne lui a permis de disputer que la moitié de la saison, il ne semble pas (encore ?) prêt à traverser l’Atlantique. Les attentes placées en lui sont grandes il doit encore énormément progresser, tant sur la glace que dans sa capacité à faire face aux critiques, qui font moins dans la demi-mesure outre-Atlantique que sur, au hasard, 1905.ch…
Mention : Dans ton cas par contre, c'est toi la blague
Travis Ehrhardt (3.15)
Dans la catégorie « Ah tiens, il a joué chez nous lui » quand on consulte les effectifs passés, Travis Ehrhardt risque de figurer prochainement en tête de liste. Débarqué à Genève sur les conseils avisés de nos stratèges canadiens, il aura juste eu le temps de nous prouver qu’il possède à tout casser le niveau d’un honnête défenseur suisse de 3ème bloc.
Moyenne générale comprise entre 3.5 et 4
Mention : Eh oh les gars, vous valez mieux que ça !
Eliot Antonietti (3.40 / 3.80 / 3.60)
Ce n’est pas encore cette saison qu’Eliot aura réussi à franchir le fameux palier dont on nous parle depuis quelques saisons. Sa longue blessure ne l’a évidemment pas aidé, et son passage à Ajoie semble lui avoir fait du bien car il est un des rares à avoir été meilleur en playoffs qu’en saison régulière. Attention toutefois à ce que les jeunes qui arrivent derrière ne le poussent pas vers la sortie.
Daniel Vukovic (4.75 / 2.50 / 3.63)
Inexplicable ! Totalement fidèle à lui-même durant la saison, Vuko a passé complètement à côté de ses playoffs. Une pénalité évitable lors de l’acte I qui provoque l’égalisation zougoise et surtout ce geste insensé sur Sven Senteler qui lui vaudra 1, puis 3, puis on ne sait combien matchs de suspension. Promu capitaine ad intérim, cette fin de saison ratée ne devrait pas l’empêcher d’endosser ce statut de manière permanente la saison prochaine.
Floran Douay (4.15 / 3.25 / 3.70)
Lui aussi longuement blessé, il n’a pas réussi à retrouver son meilleur niveau cette saison, mais comme la majorité des joueurs ayant reçu cette mention, on le sait capable de mieux. On a toutefois eu le temps d’apercevoir ses qualités physiques qui seront un plus indéniable la saison prochaine, d’autant plus qu’il possède également des mains intéressantes. Sa saison pourrait se finir en apothéose avec les Mondiaux « à la maison » s’il est pleinement rétabli.
Kevin Romy (4.25 / 3.30 / 3.78)
Lui aussi absent une bonne partie de la saison en raison d’une blessure, il n’a jamais réussi à retrouver le niveau qu’on lui connait. Discret à son retour, il a traversé les playoffs sans jamais avoir pu peser sur le jeu. Sans l’accabler plus que ses collègues, cette transparence au moment le plus important de la saison, lui le « joueur de playoffs », nous aura fait beaucoup de mal.
Jonathan Mercier (4.45 / 3.20 / 3.83)
Il réalisait une raison tout à fait correcte et à son image, c’est-à-dire sobre et discrète. Mais alors qu’en principe, il sait se sublimer en playoffs, c’est l’inverse contraire qui s’est produit cette saison. Maladroit dans ses relances, tout a semblé devenir d’un coup plus compliqué. Comme beaucoup, il a sombré au moment le moins opportun de la saison.
Cody Almond (4.70 / 3.10 / 3.90)
A l’instar de Vukovic, lui aussi s’est complètement liquéfié en playoffs. Alors qu’il est probablement un des joueurs les plus intelligents de l’effectif, il a semblé avoir débranché le cerveau en playoffs. C’est simple, il a écopé de toutes les pénalités stupides qu’il était possible de se voir infliger. Lui aussi capitaine ad intérim éphémère, il a semble-t-il souffert de la malédiction liée au « C » cette année.
Goran Bezina (4.25 / 3.55 / 3.90)
Son retour était tellement attendu. Trop peut-être. Il a débarqué fatigué et usé physiquement et n’a pas réussi à retrouver pleinement le niveau qu’on lui connait. La belle histoire eut été qu’il marque un but décisif, mais même pas. Toutefois, le plaisir de l’avoir revu sous nous couleurs est réel et maintenant que son autre club a décidé de quitter la KHL, il est fort probable que ce plaisir dure encore un peu.
Thomas Heinimann (3.95 / N/A)
Pas assez utilisé en playoffs pour pouvoir être noté, Heinimann semble avoir de la peine à se forger une vraie place dans l’effectif. La faute peut-être à un gabarit trop léger. Envoyé parfaire ses gammes à Olten, il arrive gentiment à la croisée des chemins. Soit il arrive à décrocher une place dans l’alignement, dans lequel les places de centres valent cher, soit son avenir risque bien de s’écrire en LNB.
Mention : Quoi que toi on a encore un petit doute
Will Petschenig (3.80 / 3.60 / 3.70)
Première saison mitigée pour celui qui est amené à devenir le futur Vuko. Il a eu du mal, beaucoup de mal, à se mettre au niveau de l’équipe et du championnat. Sa progression est toutefois allée crescendo et même si personne n’est rassuré lorsqu’il doit effectuer une relance, on devrait pouvoir compter sur lui à l’avenir. Un peu dépassé en playoffs, mais il n’a clairement pas été aidé par ses mentors.
Moyenne générale comprise entre 4 et 4.5
Mention : Voilà, votre entretien au Mandarin est terminé. Par contre les cafés à 9.-, c'est pour vous
Johan Fransson (4.05 / 4.10 / 4.08)
Impérial la saison passée, le Suédois a été moins dominant durant cette campagne. Toujours aussi à l’aise techniquement, il nous a souvent causé de belles frayeurs avec des relances aléatoires. Sans qu’on puisse lui attribuer de faute réelle, il a semblé traverser cette saison de manière parfois anonyme et plus nerveuse qu’à l’accoutumée. Survira-t-il à l’arrivée programmée de son compatriote Tömmernes ?
Romain Loeffel (4.50 / 3.65 / 4.08)
Les commentaires attribués à Fransson pourraient lui être également destinés. S’il a été comptablement meilleur que la saison passée, on l’a senti moins peser sur le jeu, et notamment en en power-play. Aligné à la pointe de celui-ci, il nous a paru moins mobile que d’habitude est c’est une des raisons de la pauvreté de notre jeu de puissance cette saison. Il va toutefois falloir tout faire pour le conserver, lui dont le contrat arrive à terme en fin de saison prochaine.
Robert Mayer (5.15 / 3.10 / 4.13)
Habitué au grand écart, notre gardien en aura réussi un de taille entre ses performances de la saison et celles des playoffs. S’il nous fait toujours autant peur lorsqu’il s’aventure en-dehors de ses goals, ça ne porte que rarement à conséquence. Par contre quand il le fait à 3 secondes de la fin d’un tiers en séries, juste après avoir encaissé un « softy », c’est mieux de ne pas se rater. Il n’a pas su être décisif au-delà du premier match de la série.
Christophe Bays (3.95 / 4.65 / 4.30)
Le voir sur la glace après tous ses soucis de santé est en soi un vrai miracle. Et en plus, lors des quelques matchs qu’il a pu jouer, il a clairement livré la marchandise. Moins fébrile que par le passé, il semble avoir rebouché le trou qui se situait entre ses deux jambes. Si ses hanches le veulent bien, il reste une solution de remplacement fiable à l’avenir.
Kay Schweri (4.45 / N/A)
L’énigme. Auteur d’un début de saison prometteur, durant lequel il a même porté le casque de TopScorer, il a ensuite complètement disparu de la circulation. Régulièrement placé en bout de banc, il n’est réapparu que de manière sporadique dans une ligne offensive. Il a fini sa saison à Ajoie et son avenir à Genève pourrait s’inscrire en pointillés… si Chris McSorley reste à la barre.
Mention : Toi tu paieras aussi la location de la chambre de Gillis, avec tout ce que tu vas économiser en impôts
Timothy Kast (4.05 / N/A)
Il a rendu une fiche statistique quasi-identique à la saison passée, mais son bilan général semble clairement moins bon. A-t-il été perturbé par sa signature en cours de saison à Zoug ? Toujours est-il que depuis ce moment-là, on l’a senti moins dans le coup. Il a également évolué à plusieurs reprises comme défenseur pour pallier aux blessures. Dommage toutefois que son aventure chez nous, chez lui, se termine par une blessure l’empêchant d’affronter son futur club en playoffs.
Moyenne générale comprise entre 4.5 et 5
Mention : On se réjouit de vous revoir l'année prochaine
Auguste Impose (4.75 / 4.40 / 4.58)
La nouvelle coqueluche des Vernets. Il a su profiter de l’hécatombe de blessés pour prendre une place dans l’alignement et il ne l’a que très rarement relâchée. Ses larmes après son premier but en LNA resteront dans les mémoires tandis que sa fougue et son inconscience ont fait beaucoup de bien dans une saison qui a cruellement manqué d’émotions.
Nathan Gerbe (5.30 / 3.90 / 4.60)
En déclarant qu’il allait devenir la principale attraction du championnat, Chris McSorley avait certes placé la barre haut, mais ne s’était pas complètement planté. Il s’est régalé aux côtés de Spaling et Almond, nous rappelant par moment la fameuse SDS quant à son impact sur le jeu. Il s’est malheureusement effacé en playoffs, durant lesquels il a trop souvent privilégié la solution individuelle. A revoir la saison prochaine avec, on l’espère, on préparation complète avec l’équipe.
Arnaud Jacquemet (5.05 / 4.40 / 4.73)
Reconverti défenseur, c’est peu dire qu’il a fait le job. Même s’il a naturellement gardé certains réflexes d’attaquant, il a parfaitement su se faire à son nouveau rôle, à se demander s’il retrouvera l’attaque un jour. Son excellent bilan est légèrement terni par des performances moins abouties en playoffs, mais c’est un joueur sur lequel on sait que l’on peut toujours compter.
Mention : Ah ben non, pas toi en fait. Zut !
Mike Santorelli (4.80 / N/A)
Tout avait bien commencé. Auteur de 4 points en 6 matchs, il commençait gentiment à faire oublier Matt D’Agostini. Puis soudain, sans que personne ne l’ait vu venir, son départ à la retraite est annoncé. Si son départ a pu permettre l’arrivée de Gerbe, on n’aurait pas été contre le fait de le voir évoluer plus longtemps chez nous, car il nous avait fait forte impression.
Moyenne générale égale ou supérieure à 5
Mention : Tenez, voilà votre contrat pour les 2 prochaines saisons
Francis Paré (5.55 / 4.45 / 5.00)
Débarqué à Genève en provenance de Zagreb quelques jours avant Goran Bezina, il n’aura pas tardé à devenir l’idole des Vernets. Buteur pour son premier match à Davos, il a entre autres complètement redonné vie à notre power-play. Il s’est tellement vite rendu indispensable que « l’on » a décidé de s’en passer pour les deux premiers matchs des playoffs. Une décision toujours incompréhensible à nos yeux.
Nick Spaling (5.20 / 4.80 / 5.00)
Beaucoup critiqué en début de saison, Spaling est l’étranger-type de McSorley. Il n’est pas brillant comme peut l’être Klasen par exemple, mais quel travailleur ! Il n’hésite pas à aller dans les bandes et possède des jolies qualités de buteur. On espère vivement le revoir sous nos couleurs la saison prochaine, tout comme Paré d’ailleurs.