Résumé / Présentation
Roland Rivera, dim 30/10/2016 - 11:36

La soirée commence par une immense surprise. Alors qu’Halloween est pour lundi, le GSHC, pourtant en perpétuelle recherche d’idées lumineuses pour rendre funky et nord-américaine « l’expérience hockey », n’a pas jugé utile de déguiser les cheerleaders en citrouilles ou les joueurs en personnages d’épouvante. Un acte manqué sans aucun doute, puisque les gradins de leur coté s’en sont donné à cœur joie.

 

D’autant que l’adversaire s’y prêtait, puisque c’est Luganomerda que nous accueillions ce samedi. C’est en effet sous ce sobriquet affectueux que nous dénommons entre nous nos camarades sud-tessinois. Dans ce contexte, vous imaginez le plaisir qui est le mien de vous relater le contenu de la rencontre qui a opposé les millionnaires à nos valeureux chevaliers.

 

Compte tenu de sa densité en personnages discourtois, l’alignement luganais mériterait à lui seul une édition en 4 volumes. Mais pour éviter de lasser notre audience, nous nous en tiendrons à 2 d’entre eux dont le prodige qui faisait son come-back, j’ai nommé Maxim Lapierre.

 

Plus célèbre outre-Atlantique pour sa 2e place au classement des joueurs les plus détestés de NHL, que pour ses qualités de hockeyeur, il a été, lors des playoffs 2016, une vedette à plus d’un titre. Tout d’abord en déclenchant esclandres et rixes à intervalles réguliers, puis en se faisant ridiculiser par Tom Pyatt sur un engagement à la Resega. Désormais indésirable en NHL, il a rejoint l’effectif luganais qui pour le coup s’apparente plus à une poubelle. Ensuite, et même s’il ne fait plus partie des nouveaux, il faut mentionner Ryan Gardner. Présentant une ressemblance impressionnante avec Lurch, le majordome de la Famille Adams, c’est l’invité idéal pour une soirée Halloween et une merveilleuse idée de déguisement pour ceux qui cherchent encore.

 

Maintenant que les présentations sont faites, il est temps de se plonger dans la rencontre.

 

Loin de moi l’idée de vous inonder de stats, mais pendant les pauses, les panneaux des Vernets n’ont cessé de vanter l’acharnement des Grenat vers les buts luganais, 40 à 17 en fin de deuxième tiers si mes souvenir sont bons. Bref, un festival offensif qui a débuté dès les premières minutes.

 

Alors que Lugano donnait l’impression de traîner son spleen comme un chariot de boulets, les Servettiens étaient pied au plancher dès le début de la rencontre. Et malgré les occasions de Spaling notamment, aucun but n’étant venu récompenser ces efforts, Lugano a sorti le bout de son nez par l’inévitable Klasen.

 

C’est finalement notre lutin, Nathan Gerbe, qui ouvre son compteur et le score du match par un but plein d’opportunisme en fin de 1er tiers.

 

Le deuxième tiers sera placé sous le signe de l’épouvante, avec quelques relances hasardeuses qui ont plongé les Vernets dans l’effroi. Fransson et Mayer ont visiblement souhaités mettre notre cœur à l’épreuve et du même coup tester l’opportunisme des Luganais.

 

Le poteau et Mayer, à maintes reprises, ont préservé notre but avant que Slater n’inscrive le 2-0 en piochant comme un damné au pied du poteau à la 29e. C’est à ce moment que les Luganais ont décide d’en venir aux mains. Et c’est en toute fin d’une des innombrables pénalités contre les Tessinnois que Wick marque son but en piochant lui aussi comme un damné au pied du même poteau.

 

Dans le 3e tiers, la série épouvante continue de part et d’autre de la glace. Mayer et Simek tente d’offrir des buts à nos visiteurs, sans succès, alors que les cadeaux luganais sont convertis par Rubin, après un service brillant de Simek, puis par Riat sur une passe picobello de Rod pour conclure la marque à 5-0.

 

Ce soir, nous avons donc célébré le 1er blanchissage de Mayer, de nombreux buts et la victoire, la deuxième en 8 matchs, ou la troisième en 9 si on prend en compte la victoire arrachée contre La Tchaux (On a eu Tchaux ©gshc.ch) .

 

Lugano a cependant paru à la fois inoffensif et malchanceux et cette victoire est peut être un peu en trompe l’œil mais on la prend, avant la pause internationale et le retour de quelques blessés pour notre prochain match, et un nouveau déplacement épouvantable, à Lausanne…

Les bières

Robert Mayer

1er blanchissage pour lui, une immense satisfaction malgré les quelques frayeurs réglementaires.

Auguste Impose

Il fait plaisir à voir, j’ai cru à son 1er but mais Merzlikins l’en a privé, très temporairement ça ne fait pas de doute.

Will Petschenig

Il m’a semblé plus actif et impliqué, d’ailleurs quelques rafraîchissantes empoignades se sont incrustées dans sa perf. Bravo !

Steve Hirschi

Pour l’ensemble de son œuvre, mais surtout pour son coup de crosse sur Wick qui célébrait son but, un coup bas dégueulasse d’un tout petit joueur.

Doug Shedden

Comment transformer un tel effectif en bouse ?

Les spectateurs grossiers avec les cheerleaders

Ils se reconnaîtront.