Résumé / Présentation
Dougal-Lennart Sanderson, sam 31/10/2015 - 18:43

Chère Maman, cher Papa, mon petit frère adoré, Je vais mourir. Mais non, je déconne, rhô. Encore que, vu les tuiles qui tombent sur notre classe ces temps, ce n'est peut-être pas prudent de faire ce genre de blague. Je vous écris pour vous donner des nouvelles de mes études en Suisse. Dans mon nouveau pensionnat, il n'y a malheureusement plus le cirque juste à côté comme l’année dernière, mais le programme de l’école ne relève plus du cirque non plus, ce qui est quand même mieux. Mardi, nous sommes allés en course d’école à Bienne, une ville où ils disent qu'ils parlent deux langues mais en fait surtout une. Ça ne s’est pas trop bien passé. Du coup, on n’aura plus d’excursions jusqu'à la fin de l’année. « Vous allez suer sur le programme de base, mes fucking gaillards », qu’il a dit Monsieur McSorley. C'est notre professeur principal, qui est très sévère et dit tout le temps des gros mots. Au moins, j’enrichis mon vocabulaire. Donc nous reprenons le programme de base qui consiste à aller mesurer nos connaissances face à des classes de tout le pays, sauf mon ancienne, qui a été transformée en cours d'appui. Et voilà-t-il pas que pour la reprise du programme, nous devons nous rendre… à Bienne. Certes, ils ont une jolie école toute moderne, mais c'est un peu lassant quand même. Première mauvaise surprise : Romain m'a piqué mon joli uniforme avec des flammes jaunes et tout. Mais il paie rien pour attendre. Monsieur Jimmy, qui prépare nos tenues, m’a dit que je pourrai la récupérer si j'ai plus de bons points que Romain. C'est bien parti, j'en ai récupéré un hier soir. Plus qu’un. Lors de la première série de questions, Bienne a complètement oublié de répondre une fois et Jim en a profité pour facilement nous donner l'avantage. Enfin, quand je dis facilement, il a quand même dû s'y reprendre à deux fois parce que rien n'est facile pour nous ces temps. Mais bon, l'essentiel est là. Malheureusement, lors de la deuxième série, comme souvent, c'est nous qui avons laissé trop faire l'autre classe. Du coup, ils en ont lâchement profité pour renverser complètement la situation. Heureusement, vers la fin du temps imparti, un Biennois a été renvoyé temporairement. Pour en profiter, Monsieur McSorley nous a fait accompagner par Roland et Arnaud, qui ne sont pas habitués à ce genre d'honneurs. Avec Kevin et Tim, on a un peu cru qu’il se moquait de nous. Du coup, on était un peu vexés et on a fait un magnifique enchaînement de réponse pour décrocher la série supplémentaire, comme mardi. Mais cette fois, personne n’en a profité et il a fallu nous départager avec la série de questions express. Après les 10 premières questions, personne n'avait réussi à donner la moindre bonne réponse. Trop la honte. Et après, chaque fois qu'un Biennois répondait juste, nous on faisait pareil, et on ratait quand on pouvait gagner. Il faut dire qu’on n'est très forts pour conclure. À la fin, tout le monde s'endormait un peu sur le banc, y compris les professeurs. Du coup, Jonathan en a profiter pour aller répondre à la question suivante. On se disait que bon, on n’était pas encore rentrés. Eh ben pas du tout, il s'en est super bien sorti et on reste parmi les classes promues. Après, on s’est rendu compte que Tommy et Matt n’étaient plus avec nous. On n’a tellement pas l’habitude qu’ils participent ces derniers temps, on n'avait pas remarqué. Ce soir, on remet ça contre des Tessinois. Tout le monde doit venir en rose à cause du cancer du Saint. Pauvre Simon Templar. Je vous raconterai tout ça dans ma prochaine lettre. Kyssar, Votre Johan

Les bières

Johan Fransson

Très loin de nous l’idée de nous en plaindre, mais qu’est-ce qu’il fait en LNA, déjà ?

Jonathan Mercier

S’il n'avait pas réussi son coup, on serait probablement encore en train de tirer des pénalties

Arnaud Jacquemet

Tous les joueurs impliqués sur la triangulation du 2-2 méritent une mention, mais comme la conclusion pèche habituellement, la binche est pour Arnaud

Les blessures

Que celui qui est allé profaner un cimetière indien pendant ses vacances se dénonce

Les tirs dans les jambières

Si vous faites exprès essayez au moins de blesser un adversaire de temps en temps

Tim Stapleton

Un but, un pénalty transformé magistralement et un autre sur le poteau : l’Américain n’apprécie visiblement pas les jeux de mots de notre rédenchef vénéré