Résumé / Présentation
Kevin Loeffel, dim 30/08/2015 - 21:13

Nos cousins norvégiens sont venus nous rendre visite, mais ils ont un peu abusé de notre hospitalité.

 

Ce samedi soir, il y a les cousins de Norvège qui viennent manger à la maison. On ne les connaît pas bien, mais avec tout le chemin qu’ils ont fait, on peut bien leur offrir le souper quand même. Dans la famille on est du genre à se chamailler à table, et ce soir, on comptait bien les taquiner un peu.

 

Après le bénédicité sur fond de guitare électrique (pourquoi pas à la cornemuse la prochaine fois, puisqu’on cherche à le massacrer apparemment), on attaque l’entrée. Quelqu’un a dû laisser le four ouvert, parce qu’il fait sacrément chaud dans la salle à manger. En plus, la famille genevoise ne fait rien pour mettre ses convives à l’aise, en confisquant la salière. Pedretti est le premier à aller chicaner tonton Hestmann.

 

Les enfants norvégiens sont forts indisciplinés, en n’hésitant pas à frapper les Genevois avec leurs cuillères ou en prenant trop de temps avec le pichet d’eau, on leur demande d’aller se calmer deux minutes dans la pièce d’à côté. Les invités sont encore plus désorientés avec un rejeton de moins. Le chef de famille suisse, Goran, donne par deux fois des sueurs froides aux invités et Rubin tourne autour de l’assiette de saumon d’Hestmann, sans arriver à lui en chiper un morceau alors que ce dernier regardait ailleurs. Bezina est déchainé, il harcèle l’homme de l’est, sans succès. Acculés, les invités tentent une première fois de se faire remarquer treize minutes après le début de l’entrée, et une minute plus tard le fils de Gustave dévie le tir de mie de pain de son frère. Les scandinaves se paient la pomme des locaux et plombent l’ambiance. Deux essais et une humiliation, on peut dire qu’ils ont du bol. La discussion s’équilibre avant de tourner à nouveau à l’avantage des genevois. Le vin rouge du canton et la chaleur ne doivent pas trop leur convenir, ils deviennent de plus en plus lents. Manque de chance, le Norvégien du bout de la table ne boit pas de notre délicieux nectar local et ne compte pas se laisser déconcentrer malgré deux nouvelles exclusions de sales mioches.

 

On débarrasse l’entrée, l’ambiance est gâchée malgré la nette domination genevoise.

 

Arrive le plat de résistance, qui n’est habituellement pas notre point fort. Les Nordiques reviennent chauds comme la braise, apparemment ça décuve vite un Viking. Heureusement, le maître de maison arrive à passer stoïquement le plat de nouilles à ses compatriotes alors que deux invités voulaient le lui prendre. Mercier sort de table pour aller au petit coin, et pendant ce temps deux scandinaves rendent fou le genevois de bout de table et le giflent sans qu’il ait compris ce qu’il se passe. Ce soir, il n’est décidemment pas le Mayer des deux Robert aux bouts de la table. Les hôtes boivent le bouillon.

 

On passe très près de la troisième humiliation de la soirée, Fransson est aux fraises, alors que ce n’est pourtant pas encore le dessert. Mais heureusement, les passages de rond de serviette ne sont pas toujours précis chez les voyageurs. Goran, encore et toujours, tente quelque chose avec le bleu d’auvergne.

 

Les Genevois s’endorment un peu à cause du plat un peu lourd, heureusement, Mayer veille au grain quand un norvégien se présente seul face à lui et enchaine les arrêts du biscuit.

 

Fin du plat de résistance, au petit jeu des trouble-fête, la famille Storhamar mène par deux points à zéro.

 

Arrive enfin le dessert, où Lombardi tente de mettre en évidence ses talents de pâtissier virtuose plusieurs fois. Rien à faire, Hestmann reste capricieux, il ne veut décidemment pas manger un seul des Oreo qu’on lui offre. Durant dix minutes, les genevois tentent tout mais les invités restent insensibles aux boutades, pourtant de plus mesquines. Certains genevois tentent d’agacer les norvégiens par des petites blagues et des pichenettes dans le cou, ça ne marche pas.

 

L’ambiance est définitivement gâchée quand le vieil oncle complétement ivre raconte une blague grivoise dont il a le secret. Un gros blanc s’installe, le troisième de la soirée. Ça commence à faire beaucoup pour le petit Noah  qui sent la moutarde lui monter au nez (en même temps, on lui avait dit qu’il était trop jeune pour boire comme les grands) et va donner des châtaignes à un petit cousin. Ca n’est franchement pas trop le moment de se faire exclure de table. Ça commence à sentir le vinaigre. Salsifis les dégâts, fin du repas.

 

Raté, on n’a pas eu l’occasion de prouver que dans la famille on est les casse-pieds, par contre, ils nous ont bien gâché le repas.

 

Il paraît que la vengeance est un plat qui se mange froid, ça tombe bien, les norvégiens nous invitent à leur tour dans leur contrée glacée.

Les bières

Goran Bezina

Impérial ce soir, il a tant rassuré défensivement que beaucoup tenté devant le goal. Ca fait plaisir de le revoir de retour à son niveau, et surtout qu’il soit resté chez nous pour cette saison

Matthew Lombardi

Très bonne prestation ce soir. Il a beaucoup tenté et su se montrer disponible pour ses coéquipiers. Il confirme lui aussi qu’il revient très fort cette saison. Il ne manquait plus que les goals ce soir

Robert Mayer

Peut-être pas irréprochable sur le 2-0, mais sans ses sorties sécurisantes, l’addition aurait été plus salée

Johan Fransson

On en attend plus de lui, en tant qu’étranger. Trop imprécis et pas assez dans le rythme

Le power-play

On est tous tombés amoureux de toi la saison passée, c’est moche de nous quitter si vite comme ça ! Quatre supériorités en première période, sans goal, au plus fort de notre domination, ça coûte très cher à l’arrivée

Robert Hestmann

Un vrai mur! Il a été la principale cause de notre défaite ce soir, parce que les tirs de Bezina, Lombardi et D’Agostini ont été loin d’être mauvais