On nous l’avait promis, aux Vernets on y va pour « l’expérience hockey » ! Mais c’est quoi cette foutue expérience hockey au fait ?

C’est simple, vous payez un billet pour 60 minutes de jeu, et on vous offre 5 minutes de prolongations et une séance de tirs au but pour le même prix ! Ça avait déjà été le cas samedi contre Lugano, on menait 2-0 avant de se faire rejoindre au score. Hier, ça a été pire !

Au niveau effectif, Picard remplaçait un d’Agostini grippé (ben ouais, ça caille, on est en septembre) alors qu’en défense Iglesias permettait à Antonietti de souffler en tribunes.

Quelques autres absents à signaler hier soir. En premier lieu le public ; 5622 spectateurs, non mais allo quoi ?! Peut-être qu’à force de voir Briancon et Villach les gens ont eu envie de voir encore plus de Ligue des Champions ?

Autre absent de marque hier, le EHC Biel, complètement à côté de ses patins dès l’entame du match avec des relances « Breitbachesques » (mot compte triple) plein axe, incapable de faire 2 passes correctes de suite. Tout s’annonçait donc bien pour l’équipe qui ne se fit pas prier pour en profiter. Par Picard dans un premier temps en profitant d’un rebond laissé par Meili.

Le 2-0 tombait comme un fruit mûr suite à une belle conclusion de Loeffel de la bleue en powerplay. On le répétera jamais assez, mais on a bien fait d’agrandir ces zones bleues. Et même 3-0 quelques minutes plus tard. La recette est simple. Prenez un Bienne a côté de ses pompes, un Picard assoiffé de glace et un powerplay presque digne de ce nom.

3-0, score a l’heure du thé. Honnêtement, à ce moment, rien ne pouvait nous arriver, ce match nous devions le gagner 8-0 « à la Davos ». Oui, mais non !

Début du 2ème tiers, Kast prend 2 minutes, Bienne revient au score. Allez, accident de parcours dira-t-on. Dommage pour le blanchissage de Bays, irréprochable tout au long du match. Ce d’autant plus que Rubin, qui revit complètement sous nos couleurs, plante le 4-1 peu de temps après. Allez, la claque est de nouveau en route.

Mais le GSHC comme bien souvent aime se compliquer la vie ! « Si on poussait l’expérience hockey un peu plus loin en arrêtant de jouer ? » Le mauvais film commence. 4-2, 4-3 et même 4-4 les pénalités coûtent cher, Kast en fera même les frais puisque suite à sa 2ème pénalité et au 2ème goal concédé, McSorley le rangera au placard, au bout du banc. L’équipe de Bienne ne joue pas vraiment mieux mais joue elle, au moins.

Genève ne touche plus une bille, complètement à côté de ses patins, incapable de sortir le puck, incapable de faire 2 bonnes passes de suite bref il est temps que ça se finisse leur expérience hockey à la c%&ç.

En toute fin de match, LE fait marquant (accrochez-vous) : Simek fait sa première passe de la saison ! Oui mais non Juraj. Là, fallait tirer vraiment. Quand on est plein axe mais qu’on préfère servir le pauvre Pyatt complètement excentré au lieu d’aligner la lulu.... Bref une phase de jeu de Simek a l’image de son match, nonchalant, rarement la bonne décision, pas ou peu de travail défensif. Espérons qu’un ou deux buts le remettent en confiance rapidement. Il est clairement capable de mieux.

La prolongation ne donne rien, et Genève s’impose finalement à la loterie des tirs aux buts grâce à 2 réussites de … Simek (comme quoi) et de Loeffel.

Bref, tout ça pour dire qu’on aurait clairement mieux vécu « l’expérience hockey » si on avait pu fêter un large succès 5-0 et 3 pts de plus au classement. Pour le reste, on repassera.