Résumé / Présentation
Roland Breitbach, mer 28/01/2015 - 15:59

Victoire en prolongations pour nos Grenats Verts

 

Premier constat d’hier, le vert ne s’associe pas avec le Grenat ! Ca semblait pourtant clair mais visiblement le directoire du GSHC n’en a eu cure et a décidé de faire ce maillot en vert et contre tout. Du coup j’ai décidé d’user et d’abuser du vert dans cet article.

 

Vous l’aurez compris, hier soir c’était un match à thème, avec maillot spécial. Alors autant on veut bien accepter ça pour l’Escalade, après tout c’est propre à l’identité genevoise, autant hier c’était « too much » voir pas « Super Green » comme disait Ruby. A noter également que le sponsor de cette magnifique soirée était les SIG qui ont offert divers cadeaux tels que des t-shirts dédicacés par Antonio Hodgers, des éoliennes à monter soi-même ainsi que des panneaux solaires de 10m par 4.

 

Bref, revenons au sportif avec un 2ème constat, la moyenne d’âge de la 4ème ligne était de 18 ans ! Impose (17), Rod (18) et Douay (19), 3 jeunes réunis sur une même ligne, il fallait oser, McSorley l’a fait et ils s’en sont plutôt bien sorti ! Force est de constater que la relève est de qualité, de bonne augure pour la suite.

 

Le match va débuter très fort, la ligne des Pyatt’s et de Lombardi se met directement en marche après seulement 30 secondes de jeu. C’est 1-0 par le renard des surfaces Taylor Pyatt. Score à la première pause. Le feu est au vert pour passer une bonne soirée, même si nos yeux commencent à bruler à cause de ces maillots.

 

Mais à l’entame du 2ème tiers Mottet va jouer au baseball pour égaliser en reprise de volée. Tout est à refaire ! Et c’est ce que va faire notre buteur patenté Taylor Pyatt profitant une nouvelle fois d’un puck qui traine pour la mettre au fond d’un but laissé entreou-vert par Conz. Malheureusement ça ne va pas durer, John Fritsche décide de débloquer son compteur goals d’une habile déviation d’un shoot de la bleue. Bon à ce moment-là du match, y a pas de quoi vermifuger un abribus (Oui on a des références cinématographique louches et on l’assume).

 

Fribourg va même prendre l’avantage par Sprukts (santé !) d’un joli tir du poignet. Je suis persuadé que ce nom de famille viole les accords d’Oslo ou les conventions de Genève, à vérifier. La soirée tourne au vinaigre et si le vert est la couleur de l’espoir, il n’en reste plus des masses dans les tribunes des Vert-nets ! Mais les Genevois vont prouver qu’ils ont du cœur et égaliser par Mercier puis même reprendre l’avantage deux minutes plus tard par Rubin. Le public y croit et l’ambiance remontre d’un cran. Mais pour avoir un match complet, il faut des rebondissements et Juju va nous en donner.

 

Il ne reste que deux minutes à jouer, Genève est acculé dans sa zone défensive, Antonietti veut plaquer (plus que charger) Juju la danseuse dans la bande, mais l’homme est malin et se laisse tomber comme une lavette ! Wehrli jubile et donne 2 minutes au géant (vert) genevois. L’expérience a payé sur cette action, et c’est Eliot qui, vert de rage, rejoins le banc d’infamie. La suite vous l’imaginez bien (quoique), Fritsche va nous en faire voir des vertes comme des pas mûres, il se rappelle qu’il n’a pas aimé comme McSorley l’a mis dehors à l’époque et crucifie Bays à 2 minutes du terme de la partie. On va jouer les prolongations ! Prolongations qui ne seront qu’une formalité tant Genève domine son sujet, Mercier va inscrire un doublé d’un joli tir du poignet.

 

Verre à moitié plein ou à moitié vide, on regrettera tout de même ce point de perdu, mais Genève a fait un bon match et les deux premières lignes offensives commencent à vraiment prendre leurs marques, mention spéciale à Lombardi qui se bonifie de match en match. Vivement les playoffs.

Les bières

Taylor Pyatt

Auteur de deux buts hier, il va là où ça fait mal et il est toujours dans les bons coups

Jonathan Mercier

Deux buts pour lui aussi hier soir et deux buts importants

Matthew Lombardi

Souvent critiqué par 1905 ces derniers temps, il semble qu’il soit enfin sur de bons rails pour la suite. Pour notre plus grand plaisir

Les maillots verts

On l’a dit plus haut, Grenat et Vert ça s’appelle une faute de goût

Julien Sprunger

dit "La danseuse". Par principe, pour ses simulations

John Fritsche

Était-ce vraiment le match pour ouvrir son compteur ?