Il y a des matches comme ça qu’il vaut mieux oublier rapidement

Dans la vie d’un homme, il y a des moments particulièrement désagréables (du moins on les imagine en tant que tel) : une coloscopie, l’épilation des poils pubiens, retrouver sa femme au lit avec son meilleur pote ou naitre avec une passion inexpliquée pour le patinage artistique.

Pour un supporter du GSHC aussi, il existe des moments plus durs que d’autres : la perte d’un 7ème match décisif, une participation aux playout, voir un match arbitré par Didier Massy, la blessure de tous les gardiens de l’effectif, perdre tout une série de derbys, imaginer Timo Helbling avec un maillot grenat ou un match comme celui de ce soir.

Pour un rédacteur de 1905.ch, il y a aussi des moments moins évidents que d’autres. Nul doute que devoir écrire un article sur ce super match à la veille d’un départ en week-end pour la simple et bonne raison que la plupart de ses collègues avaient flairé le coup en ne venant pas au match peut-être considéré comme l’un deux. La preuve, cette dernière phrase est aussi longue qu’un jour sans pain ou qu’un match comme hier. Une sorte d’antiphrase de Christian Maillard.

Bref, je suis aussi inspiré que nos attaquants devant le but ou que nos défenseurs dans le slot. J’ai donc décidé de vous lister les choses auxquelles ce match m’a fait penser.

Ainsi donc, ce match fut aussi…

- Long que l’autoroute Lausanne-Genève dans le brouillard

- Passionnant qu’un épisode de Derrick

- Excitant qu’un film de boules pour octogénaires

- Intéressant qu’une débat politique

- Grand que Mimie Mathy. A genoux.

- Joyeux qu’un prisonnier dans le couloir de la mort

- Tendu que le zgègue d’un grand-père

- Animé qu’une soirée tecktonik dans un centre pour paraplégiques

- Précis qu’un architecte aveugle

- Agréable que le rire de Cyril Hanouna

- Beau qu’Elephant Man

- Honnête que le numéro 91 de Kloten (libre à vous d’imaginer ce que peut-être un match honnête)

Et on en passe et des meilleures. Bref, on a passé une soirée de merde.