Résumé / Présentation
Goran McKim, mer 04/03/2015 - 16:33

Plus que deux victoires et nous reDesclouxvrirons les demi-finales !

 

Quand j’étais petit, je n’étais pas grand. Mais à défaut de montrer mon cul à tous les passants, j’aimais bien jouer au foot dans la cour de récré. Nous étions des centaines, des milliers, dans ce cas à Genève. Et comme tout le monde, après avoir composé mon équipe de superstars prêtes à soulever la Coupe du Monde quelques années plus tard, je finissais toujours par prendre le petit nouveau pour le mettre aux buts. De toute façon, on était tellement forts qu’il n’aurait rien à faire. Et si par malheur ça devait mal tourner, on pourrait facilement lui mettre la faute dessus. L’équipe adverse faisait pareil et on se réjouissait de savoir que leur gardien était jeune et sans expérience.

 

Dans cette logique, Lugano se réjouissait sûrement de voir Descloux aligné à la place de Mayer, suspendu pour les raisons que l’on connaît. Oui car malin, Lugano s’est même permis de choisir le petit nouveau à mettre dans les buts d’en face sans se soumettre à la même règle. Le côté magouilleur doit leur provenir de leur proximité avec l’Italie. Un peu comme leur faculté à se jeter au sol d’ailleurs, mais je m’égare.

 

Lugano avait donc mis les petits plats dans les grands : choix du gardien et déplacement en avion (sauf pour les phobiques), tout était prêt pour que « Il Grande » récupère l’avantage de la glace. Mais l’inconvénient, c’est que la table a beau être bien dressée, ça ne t’assure pas un repas de qualité.

 

Le Sean Avery du pauvre va d’ailleurs rapidement s’en rendre compte puisque c’est face à lui que Descloux réalisera son premier arrêt décisif en début de match. A propos de de McLean, on l’a d’ailleurs échappée belle car à une anagramme près, il nous faisait passer une journée en enfer et tomber dans un piège de cristal.

 

En s’opposant avec Klasse face à Linus et avec autorité même lorsqu’il y avait six mecs en face, Descloux a fait Calle Andersson et ses camarades. On attendait de lui qu’il sorte le match de sa vie, et c’est ce qu’il a fait. Seul le Bruce Willis du pauvre parviendra à le faire craquer, bien aidé par la première passe de la carrière de Simek aux Vernets. On attendait aussi de voir Damien Brunner, mais on a lu ce matin qu’il était possiblement victime d’une commotion. Il a du se faire ça à l’échauffement (sait-on jamais, avec cet intellectuel de Chiesa tout est possible…) car on ne l’a pas vu du match…

 

Comme quoi, sur la glace comme dans une cour de récré, penser qu’il suffit de mettre un gamin aux buts pour pouvoir se faire plaisir, c’est donner le bâton pour se faire battre. Et surtout, c’est oublier qu’il y a d’autres joueurs dans l’équipe en face.

 

Car oui, Descloux a été magnifique, mais le reste de l’équipe est aussi à féliciter. On retiendra tout d’abord le comportement de Vukovic, dont on aurait pu croire qu’il était le papa de Descloux… ou le capitaine de l’équipe. On l’a vu prendre Gauthier dans ses bras, le féliciter, l’encourager et ce tout au long du match, tout en effectuant un match plein défensivement.

 

On a aussi envie de saluer, voire même de lui baiser les pieds, Tom Pyatt pour son amour de passe sur le but de Rubin. Un back-hand soulevé et précis qui ne porte qu’un sceau : celui de la classe pure.

 

Mais saluons avant tout l’équipe dans son ensemble. Car il n’y a qu’en se comportant en tant que tel que l’on peut renverser Lugano alors que l’on est privés de Romy, Lombardi et Mayer entre autres. Et surtout une victoire qui nous permet de mener 2-0 dans la série avant de s’en retourner au Tessin demain soir. Pour marquer le 3ème point.

Les bières

Gauthier Descloux

Forcément. Qui d’autre ? Il se souviendra de son premier match de playoffs

Tom Pyatt

Sa passe sur le but de Rubin <3 <3 <3

Goran Bezina

C’était ta soirée (enfin, on a essayé en tout cas..), tu mérites de la finir avec une mousse

La sono

Va falloir le dire combien de fois ? Les Vernets ne sont pas une boite de nuit

Le clip des playoffs

On y reviendra, mais plus les années passent, plus ils sont mauvais. Heureusement qu’il y a Prickstar…

Les affiches "57"

On en au moins compté 17. Bref, tant pis. Au moins son rappel en fin de match nous a permis de l’acclamer comme il faut