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Michal Sarault, mer 22/10/2014 - 10:12

Déclaration d'amour à Roland Gerber.

 

Qu’est ce qui n’a pas encore été dit sur toi depuis ton arrivée sous nos belles couleurs? A peu près tout ! En effet, tu n’es pas une des stars de cette équipe et donc les scribouillards de bas étage n’écrivent pas un article sur toi dès que tu te casses un ongle. Voilà qui prouve, encore une fois, le très faible niveau d’analyse de nos pamphlétaires.

 

Mais moi j’ai flashé sur toi dès ton arrivée ! Et oui, car bibi il à l’œil pour déceler les futurs « Hockeygotts » ! Je l’avoue, au début, je me demandais ce que tu faisais là tellement tu avais l’air perdu, un peu à la manière d’un jeune étranger ne parlant pas la langue dans le préau d’une école primaire. Mon côté Mère Theresa (ndlr. Tu ne te foutrais pas de notre gueule là ?!) m’a poussé à te défendre contre vents et marées ou plutôt contre les quolibets et railleries sur ta prétendue maladresse.

 

A force, je suis tombé sous le charme de ton sourire et de tes airs de biker à la Easy Rider. Je sens que sous cette carapace de gros dur se cache un petit teddy bear qui cherche à être cajolé. Moi, je savais depuis le début qu’avec de l’abnégation et après avoir compris ce que le big boss voulait vraiment de toi, tu deviendrais un des joueurs les plus importants de cette équipe.

 

Et depuis ce moment tu es devenu un joueur clé de cette 4ème ligne tant aimée du bon côté de la Versoix et tant crainte par les autres équipes de notre championnat. Avec tes potes Chris et Tim, tu sèmes la terreur et les charges viriles contre ces pauvres adversaires qui ressemblent à des pantins désarticulés après votre passage. Tu mets tout ton cœur dans chacun de tes shifts et tu dois certainement être un peu masochiste vu le plaisir que tu prends à faire mal à tes adversaires par tes lourdes charges.

 

En parlant de masochisme, moi aussi je rêve que tu me flageoles avec ta canne alors que je serais habillé de cuir et suspendu à des cordes… (Oups désolé je m’égare un peu…).

 

Bref, tout ça pour dire qu’effectivement tu ne seras certainement jamais le meilleur compteur de notre équipe et que tu ne nous marqueras pas un goal à la Datsyuk. Mais malgré ça, c’est sur toi Roland, et ta volonté sans faille, que j’ai jeté mon dévolu.

 

En d’autres termes, ne change rien Roland, continue à distribuer des charges comme certains distribuaient des pains. Fais-toi plaisir et fais leur mal !

 

Ich liebe dich Roland.