Résumé / Présentation
Kevin Loeffel, mer 25/10/2017 - 12:08

09h07, le réveil de Craig sonne. Malgré le fait qu’il débute aujourd’hui un nouveau travail, il préfère s’accorder 5 minutes de sommeil supplémentaires. Comme bien souvent quand on utilise à plusieurs reprise le bouton snooze sur son téléphone, on finit par se mettre en retard. Sévèrement atteint de Gottéronite, Craig ne fait pas exception à la règle, et se réveille bien après tout le monde. Il est désormais 10h24, et il lui semble déjà compromis de rallier le quartier de PLO-off à temps.

 

Craig a ouvert un œil à 10h17. Cependant, il s’est fait Bern-er par son esprit encore un peu malade à 10h20 et s’est assoupi légèrement. Rien d’alarmant néanmoins, car il a accompli un bel effort en ne replongeant pas dans son lourd sommeil, et s’est immédiatement redressé comme une fusée à 10h21.

 

Nous le disions, il est 10h24, et Craig doit se décider à sortir de son lit.

On dirait qu’il a fait le plus dur en sortant de sa léthargie, mais on a franchement l’impression que le fragile équilibre qui le maintien éveillé pourrait très bien s’effondrer. Craig reste fiévreux, mais il a mangé quelques Amandes et autres bon (Jacques) mets qui vont contribuer à le remettre en forme. Il espère que ses problèmes de MCSanté iront en s’améliorant.

 

Ses idées restent confuses, il a du mal à les mettre en place. Il lui est compliqué de développer sa réflexion sur la façon la plus efficiente de rallier son but – caractéristique typique d’une personne qui a trop dormi. L’esprit brouillon, il commence à s’énerver tout seul, probablement à la vue de l’heure qui tourne. Si ce n’est jamais agréable à voir, cela montre au moins que Craig a peut-être enfin un peu de caractère.

On pourrait craindre que sa rage le fige, Bezina pas l’intention de se recoucher, et il réussit la première étape, à savoir sortir sa jambe gauche du lit.

Craig aurait raison de profiter de ce bon mouvement pour porter la marque à deux jambes en dehors des draps, mais il retombe dans ses anciens Traber. Il pique une crise incompréhensible et d’une stupidité rare, ce qui lui vaudra de passer un bon moment à contempler d’un air vide le mur de sa chambre, totalement passif.

Heureusement, il gère avec efficacité ces moments d’errance, et refuse de se laisser aller à se recoucher. Craig gère bien cette situation, ne laissant pas la fatigue prendre possession de son esprit, et repousse tous ses assauts.

Il agit en battant, et bordel, qu’est-ce que ça fait plaisir à voir !

 

Craig reprend alors ses esprits, et met au point un schéma pour sortir sa jambe droite – toute emmêlée dans les draps – par des triangulations habiles.

Wick-toire, son plan marche à merveille et Craig semble avoir fait une bonne partie du chemin. Il s’agit désormais de s’asseoir sur le rebord du lit, chose qu’il ne tarde pas à faire. Pouvant compter sur sa jeunesse retrouvée, le lit glisse entre ses deux jambes et Craig se retrouve à deux doigts d’être debout.

Il a enfin trouvé la confiance qui lui manquait tant. Son réveil, bien que très tardif, semble enfin se dessiner.

Il se décide à sortir de son lit, par une manœuvre splendide. Il contourne avec ses pieds toutes les vieilles chaussettes qui traînent au sol et s’élève d’un solide coup de rein. Hill-are, Craig constate qu’il a fait tout juste ce matin.

 

Il s’accorde alors une pause bien méritée, faisant souffler tous ses muscles avant d’attaquer la suite de la journée qui sera tout aussi épuisante. Certes, c’est chiant comme un dimanche soir à Moudon, mais au vu des maladies que Craig a accumulées ces derniers temps, il vaut mieux ne pas trop forcer sur la machine. Il est conscient de ses faiblesses, bien joué à lui.

 

Au final, ce réveil nous permet de constater deux choses.

En premier lieu, avec un peu plus de confiance, tout est plus facile. C’est avant tout ce qu’il manquait, parce que les qualités sont là (et il y en aura bien plus, une fois rétabli à 100%).

Néanmoins, ne tombons pas dans l’euphorie. L’enchaînement des journées pourrait très bien fatiguer la machine, qui retomberait dans sa léthargie.

Mais avec une détermination pareille, et c’est le second point, difficile d’y croire. L’envie et la capacité de profiter des moments forts est définitivement la clé.

Les bières

Tanner Richard

Mon dieu, quel goal. La défense de Bienne est passée pour des juniors.

Jeremy Wick

Il enchaîne les bonnes performances, tout en donnant l’impression de parfois jouer une main dans la poche. Classe.

Makaï Holdener

Santé pour ton premier goal !

Tim Traber

Avant, tu me désespérais. Maintenant, tu me déprimes…

Kevin Fey

Même Flipper ne plonge pas aussi bien que toi.

Les cages

Par pitié, pas le retour du goal fantôme qui se décroche tout seul 108 fois par match.