Après un enchaînement de défaites à domicile aussi écœurantes que les marmites en chocolat distribuées hier soir, le public en avait marre de poireau-ter avant une victoire aux Vernets.
Sans vouloir cracher dans la soupe, il est vrai que depuis quelques temps l’équipe en fait une à la grimace ; une nouvelle défaite serait donc tombée comme un cheveu sur celle-ci.
Dès le début du match, les Biennois sont bien organisés défensivement et semblent peu disposés à la servir. Conscient que c’est dans les vieux pots que la meilleure est faite, c’est Hiller qui est aligné dans les cages seelandaises.
Un peu celle-ci au lait, Schmutz s’emporte en donne une possibilité aux Genevois d’évoluer en soupe-riorité numérique. Comme souvent cette saison, les tentatives en situation spéciale font chou blanc.
Alors que notre équipe semble appuyer sur le champignon pour prendre les devants, le jeu doit être interrompu. En effet, on navet apparemment pas bien préparé la glace et il faut la réparer.
Le retour au jeu se fait assez b(r)ouillon, pour ne pas dire maladroit. De façon assez surprenante, alors que la qualité de jeu n’avait rien à envier à la grâce de Traber en tutu, les Grenat prennent l’avantage. Spaling met une patate dans le puck qui rebondit sur la bande puis le patin de Mercier. Ce ne sera pas forcément le goal de l’année mais céleri-sultat qui compte.
Contents du travail bien fait, les Servettiens se désintéressent du jeu et laissent le panet aux Biennois qui s’en vont égaliser, rave-is de revenir si vite dans le jeu.
Endive secondes à peine, les Genevois se ressaisissent et Slater trompe Hiller d’un tir entre les jambières, le gardien soupe-ire de la faible prestation défensive de son équipe.
À l’entame du second tiers, Slater sert le deuxième service. On peut enfin apprécier qu’il marque des goals à la louche.
Il en suivra une période émincée de nombreux arrêts de jeu, notamment par un marron totalement gratuit d’un Servettien dans le ventre d’un Biennois (je vous laisse deviner qui a fait ça. Si vous ne savez pas, sachez que son nom commence par Tra et finit par ber. À gagner pour celui qui trouvera, un dentier Alex Picard pour faire peur à vos enfants à Halloween prochain).
Un peu gros plein de soupe, les défenseurs genevois se font passer par Pouliot qui vient réduire la marque.
Chris ordonne à ses joueurs : « salsifis toute cette passivité, c’est un coup à se faire carotter le match ». Pas radis-ne la défense biennoise masque généreusement Hiller pour qu’Almond puisse aller marquer le quatrième.
Sachant que les carottes sont cuites, les visiteurs n’opposeront plus beaucoup de résistance. Il sera alors facile pour les attaquants de prendre en p-otage la rondelle et d’asperge-r le goal d’Hiller de tirs. Jacquemet puis Loeffel (absolument transparent jusqu’ici, mais pas au point de mériter un jeu de mot sur la cuillère à soupe) se chargeront de soupe-rimer toute possibilité aux Biennois de revenir dans le match.
Les bières

Jim Slater

Jonathan Mercier

La prestation d'ensemble

Robert Mayer

Nathan Gerbe
