6 octobre 2017

Mayer mis à part, les Genevois ont tous sombré, hier face à Lugano

 

Ceux qui pensaient les Genevois au fond du trou après la raclée ramassée à Fribourg mardi (5-2) devront revoir leur jugement. Hier, les Aigles ont réussi à faire largement pire. Archidominés par Lugano, les hommes de Craig Woodcroft n’ont montré aucun signe de rébellion durant toute la rencontre. Et, lorsque le match était plié, Tim Traber a jeté les gants face à un adversaire. Inutile, risible et limite pathétique. Le GSHC n’a même pas été capable de perdre dignement. Bel effort.

 

En ce moment, GE Servette est une équipe sans leader. Sans envie. Sans le moindre plan de jeu. Où sont les hommes censés réveiller leurs coéquipiers lorsque ceux-ci doutent? Personne ne semble en être capable. Suisses et étrangers n’ont aucune emprise sur la rencontre. Fransson? Nul. Tömmernes? Il n’aurait pas eu besoin d’enfiler son maillot. D’ailleurs était-il là? Almond, Richard & Cie? Inexistants. C’est simple, Mayer est le seul qui échappe à la critique (lire ci-dessus).

 

Mais cette défaillance n’est pas qu’individuelle. Elle est également collective. Le power play a fait peine à voir durant toute la soirée. Et pourtant les occasions d’inquiéter ont existé. Sans une prise de conscience rapide, cette équipe risque de voir la tête du classement définitivement s’en aller. Depuis que la victoire est à trois points (2006-2007), le GSHC n’a fait qu’une fois pire sur la première dizaine de matches avec six unités. C’était en 2011-2012, année de la dernière participation aux play-out. Comme un mauvais présage?