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Roland Breitbach, jeu 11/12/2014 - 17:04

Comme hier, nous allons aujourd’hui nous intéresser aux joueurs que McSorley n’a pas pu conserver dans ses rangs malgré un vif intérêt. Nous allons voir quelles sont les causes de départ de ces joueurs et si il aurai été possible de faire autrement.

 

NHL
Difficile de rivaliser lorsque la Grandes Ligues fait les yeux doux à nos poulains. Les salaires pratiqués là-bas sont souvent plus intéressants qu’en Suisse, mais ne nous voilons pas la face, jouer dans la plus grande ligue du monde, beaucoup de joueurs sont prêt à le faire même pour la moitié de leur salaire. Pourtant par énormément de monde on fait ce saut là (sans parler des lock-out naturellement). Les cas sont même récents, je veux bien entendu parler du duo Lombardi-Almond. Ce qui tend à prouver que notre équipe est effectivement meilleure d’année en année ©.

 

KHL
Le cas KHL est légèrement différent, si la ligue comporte certes un bon niveau, le cadre global n’a rien à envier à, par exemple, la patinoire de Bienne (pas pour rien qu’on l’appelle Tcherno-Biel). En dehors peut être des clubs des grandes villes comme Moscou ou St-Petersburg, le reste … Mais alors ou est l’avantage d’aller en KHL se taper des heures et des heures de vol dans des vieux avions à peine en état de vol pour aller se taper un match au fin fond de la Sibérie ? Et bien comme souvent ma pauvre Louise, c’est le pognon qui fait la loi. Les salaires proposés par les riches copains de Poutine défient toute concurrence, même celle de la NHL.
Comment en vouloir donc a certain de nos joueurs de ne pas avoir résisté à l’idée d’aller gagner quelques sous-sous. On se souvient naturellement de joueurs comme Kolnik, Ritchie, Law ou Daugavins pour ne citer qu’eux. On notera également que sur les 4 joueurs cités, 3 sont revenus la queue entre les jambes une ou deux saisons plus tard, malheureusement pas au GSHC. L’argent ne fait visiblement pas le bonheur. On se réjouit d’ores et déjà du retour de Daugavins.

 

LNA
Dernière destination rêvée des « lâcheurs » du GSHC, la Suisse ! Et nos clubs rivaux. Ici difficile de faire jouer le coté Rêve Américain ou Pétrodollars. Si les salaires peuvent être plus élevés dans certains grands clubs la différence ne doit (devrait ?) cependant pas être significative. Il faut donc trouver une autre excuse pour que cela se passe bien. Une parmi tant d’autre, la famille ! Prenez le cas Hollenstein par exemple qui a préféré rejoindre papa pour être sûr de jamais se faire engueuler. Ou alors le cas Keller (pas Olivier hein, l’autre, le bon) qui a prétexté vouloir rentrer aux USA pour voir sa famille mais qui s’est retrouvé aux ZSC 2 mois plus tard (fait long pour une escale à Zurich quand même). Dernier cas familial, probablement le plus douloureux pour le canton (sisi !) celui de Tobias Stephan qui joue à Zoug depuis cette année.

 

Finalement si nous devions tirer un bilan de tous ces départs non-souhaités (quoique). On constatera rapidement la difficulté qu’aura eu McSorley de rivaliser avec ces clubs plus fortunés que nous (ou plus proche de la famille), bien qu’on ait le jet d’eau, la nature, le lac et le Chat Noir (Cody, si tu nous lis ;-) ). On mettra cependant un bémol au parcours quasi sans-faute de McSorley au niveau de son effectif, c’est Reto Suri. Selon plusieurs sources concordantes à l’époque, Suri aurai aimé rester à Genève mais le boss aurai vraisemblablement trop tardé à lui proposer un offre concrète.

 

Aller Chris, une petite erreur depuis 12 ans, on te pardonne et on t’offre même une mousse pour tous ces joueurs d’exception que tu as ramené à Genève ; Petrov, Hauer, Heward, Kolnik, Couture, Lombardi et j’en passe !