Résumé / Présentation
Kevin Loeffel, sam 06/02/2016 - 13:45

Ce soir, on joue contre une équipe avec qui on n’est pas copains comme cochons.

 

L’équipe rouge et blanche, qui monte et qui descend, est un peu dans la mouise, car le danger de la barre rapplique fissa. Ces derniers temps elle est un peu moins flagada, parce qu’elle a gagné deux de ses quatre derniers matchs.

 

On a tendance à se prendre les pieds dans le tapis contre cette équipe, sans trop savoir pourquoi : mystère et boule de gomme. Il faut appeler un chat un chat, on a souvent la guigne contre cette équipe.

 

Pas besoin d’attendre la Saint-Glinglin pour en prendre plein les mirettes. Fisher man-œuvre mal le puck et l’envoie aux fraises, il est recta envoyé en cabane. Une triangulation de derrière les fagots entre les mouflets Rod, Riat et Kast nous amène le premier goal, qui tombe comme un fruit mûr (avec l’accent circonflexe s’il vous plaît). Quelques minutes plus tard pourtant, on risque d’avoir des pépins. Antonietti et Pyatt se retrouvent au violon et les pêcheurs canardent Mayer. Ce dernier bloque tous les tirs, parce qu’il ne faut pas non plus le prendre pour un jambon. Après ce coup de chaud, la suite de la période est heureusement plus relax, Max. Nos joueurs piquent néanmoins un peu du nez et les débats s’équilibrent. La fin du tiers n’est pas folichonne-folichonne et c’est moins une pour que les vaudois en plantent un.

 

Les idées plus en place, les lausannois comptent mettre les pieds dans le plat en début de deuxième tiers. La défense roupille et Mayer est dans les choux, Savary profite alors pour slalomer entre nos joueurs statiques comme des piquets. Un goal cherché avec les tripes par les joueurs de(s) champs, qui semble frappé au coin du bon sens par rapport au niveau de jeu. Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse.

 

Nos joueurs deviennent alors blancs comme des linges, parce que les lausannois attaquent à fond les ballons. Nos joueurs font alors la nouille en se débarrassant du puck comme de la patate chaude, en dégagement interdit. Alors qu’on a les miquettes qu’ils remuent le couteau dans la plaie en prenant le large, Lombardi dérouille Huet qui repousse le puck sur Vuko en voulant sortir les marrons du feu. Pas dingo, le défenseur allume la lampe dans la cage vide. Les pêcheurs se sentent carottés et n’ont plus la mine des grands soirs.

 

Les Vaudois se pensent alors finauds en nous cherchant des noises. Ils arrivent à bourrer le mou de l’arbitre qui ne daigne siffler une faute.

 

Il s’en suit plusieurs pénalités des futurs résidents de LNB, longues comme un jour sans pain pour nos joueurs qui n’arrivent à trouver la faille. Rod passe à deux doigts de remettre l’église au milieu du village, mais se viande. Pedretti envoie ensuite le puck dans les étoiles, alors qu’il voulait décrocher la Lune. Ces actions ont au moins le mérite de faire monter le Mercure, le par-Terre chante Pluton fort. Pour le chronomètre, Saturne vite, il est déjà temps de Mars-er vers les vestiaires.

 

De retour aux affaires, Genève va bille en tête vers le goal. Alors que l’on pourrait s’attendre à la réponse du berger à la bergère, walou ! Lausanne ne moufte pas et Genève avance la tête dans le guidon vers Huet. D’Agostini fait trembler les filets et Christobald fait alors du boudin.

 

Alors qu’on se voyait déjà s’en jeter une derrière la cravate, Gerber s’accroche comme une moule à son rocher à un vaudois et l’arbitre rêve en couleur en imaginant que Riat file un gnon avec sa canne à Pesonen. Massy semble nous chercher des poux, et offre aux pêcheurs une double supériorité numérique qui vaut son pesant de cacahuètes. Lausanne nous concocte alors un power-play aux petits oignons (et pas ognons), à base de tirs qui font trembler les filets… de protection au dessus du plexi. Ces attaques à trois francs six sous ne suffisent pas pour nous voler dans les plumes. Un ultime dégagement interdit plus tard, les carottes sont cuites et on décroche la timbale.

 

Au final, on ne leur a pas mis une déculottée, mais le mieux est l’ennemi du bien, donc on ne crachera pas dans la soupe et sur ces trois points. On pourrait casser du sucre sur le dos de Lausanne au vu de la faiblesse de leur jeu, mais ça serait un peu le camembert qui dit au roquefort qu’il pue, car le notre n’était pas piqué des hannetons non plus. Heureusement, ce niveau qui ne casse pas trois pattes à un canard ce soir suffira largement pour se dégourdir les pucks ce soir dans la cramine fribourgeoise. 

Les bières

Le box-play

Il a fait feu de tout bois ce soir. Deux situations de double infériorité numérique sans goal encaissé

Matt D'Agostini

Décidemment nickel chrome en un contre un

Matthew Lombardi

Il revient petit à petit à son bon niveau. Pour passer la vitesse supérieure en play-off ?

Kevin Romy

Il a erré comme une âme en peine ce soir. S’est –il réveillé du patin gauche ?

Le fair-play d’une partie du public

Vous venez pour insulter les lausannois, l’arbitre, leurs soeurs, appeler au meurtre et leur promettre la bête à deux dos (après une insulte homophobe) ? Ou aussi, accessoirement, pour voir du hockey ?

Didier Massy

Je te lance un coup de bigo, on se fixe un rencard et je te paie des binocles. D'acc ?