Résumé / Présentation
Roland Rivera, sam 24/09/2016 - 00:14

Le sommet du ventre mou  de ce soir entre le GSHC et Fribourg aura tenu toutes ses promesses en occasionnant baillements nourris et consultations frénétiques du totomat.  Mais quelle que soit la position des protagonistes, ces confrontations entre les deux meilleures equipes de hockey romandes, enfin plutôt entre la meilleure et son challenger le plus tenace, donnent toujours lieu à des matchs particulièrement passionnants, ne serait ce que par le partage des points qu’ils engendrent. Le contexte du match du 23 septembre sera donc dans cette lignée de matchs improbables ou le GSHC a fini par venir à bout d’une équipe manifestement diminuée. Diminuée par un contexte difficile, Le chef d’orchestre ayant décidé de poser les plaques. Epuisée aussi par un long voyage, qui s’est suivi comme c’est désormais la tradition par  l’inévitable passage au Venusia, cette visite courte mais intense à manifestement entamé l’influx de dragons éteints. Ces éléments auront donc eu raison des forces de Droopy (gerd), et Averell Dalton (Sprunger) et de leur horde malfaisante, une grosse douzaine de pitres dans le parcage visiteurs. Pour le contenu détaillé, vous aurez sans doute pressenti que ce long préambule avait pour objectif de masquer une pauvreté décourageante dans le jeu et l’intensité.  Si le premier tiers à permis aux aigles d’ouvrir le score, c’est sur une occasion venue de nulle part, avec certes une interessante triangulation entre Slater et Rod, il est à noter que pendant ce tiers initial les fribourgeois ont été grotesques, avec zéro occasion de but.Le second tiers débute de la meilleure des manières, avec un but de Spaling dans la première minute…but finalement annulé après 2 bières, un séjour aux latrines, et la lecture de 2 semaines de tweets en retard, soit d’interminables minutes de visionnage vidéo de la part des rayés, alors que le premier ralenti ne laissait aucun doute. En fin de tiers, après un bon ¼ d’heure de domination molle et stérile, Rubin marque un but sur un tir croisé consécutif à une drop-passe lumineuse de Spaling, alors que en toute fin de tiers, et dans des circonstances de trou noir que nous ne connaissons que trop bien, les deux buts d’avance sont remontés en moins d’une minute, par le blanc-bec Rathgeb et le nain de jardin Bykov.  Le dernier tiers quant à lui, s’est apparenté à un remplissage de circonstance, ouvrant la voie à des prolongations crispantes, et une délivrance offerte par Kast...l’un des trois attaquants sacrifiés dans des rôles défensifs par la conjugaison d’un effectif maigre, des blessures et suspensions…  Ce match à un double effet sur les supporters, le premier à court terme, puisqu’il constitue une excellente préparation au sommeil, une sorte de berceuse lancinante. Mais aussi un effet à long terme, si ce type de performances devait se renouveler, en libérant des places aux Vernets.Pour conclure nous noterons l’arrivée tardive de la mode hipster en gruyère, puisque dans le sillage de Dubé, tous, enfin tous ceux qui ont une pilosité faciale de ce nom, ont travaillé leur barbe pendant l’été, à contre temps de la civilisation occidentale.Enfin, je vous délivre pour votre méditation, une citation du commentateur de Teleclub Laurent Antonioli, une sorte de prophétie grotesque, qui bien entendu ne s’est pas réalisée «  la lumière peut venir de Sprunger », alors que chacun sait que si une chose ne peut pas venir de Sprunger, c’est bien la lumière.

Les bières

Nick Spaling

Une belle énergie pour son 1er match en grenat, efficace et généreux dans l’effort, une bonne pioche de Big Mac ?

Timothy Kast

Pas mauvais en défense et buteur décisif en prolongation, accroche-toi petit !

Le box-play

Aucun but encaissé et plutôt dangereux dans ces circontances, un progrès incroyable depuis mardi.

Julien Sprunger

Parce que c’est insupportable de voir sa grande carcasse se trainer sur la glace des Vernets, si seulement il avait choppé la chtouille au Vénusia.

Yannick Rathgeb

Une vilaine charge non sanctionnée sur Loeffel en fin de match, et un clin d’œil à son banc qui renifle la préméditation.

Le power-play

Tellement poussif, qu’il semble impossible de marquer dans ces circonstances, on finit par espérer un boxplay pour être dangereux.