Résumé / Présentation
Roland Rivera, sam 01/10/2016 - 14:44

430 bornes…et autant au retour comme l’indique judicieusement le site du Genève Servette.

 

Une précision utile pour ceux qui s’imaginaient que le retour aurait pu se faire par téléportation sous la responsabilité de « Beam me up » Scotty et avec escale dans l’Enterprise.

 

Moi qui déteste les trajets en car, et spécialement dans les régions de montagne en raison des nausées épouvantables que vous pouvez imaginer, je peux considérer comme une bénédiction mes piètres qualités de patineur et saluer la résistance et le courage de nos joueurs dans ces circonstances.

 

Au-delà de la distance et des solutions pour s’occuper pendant un si long trajet, ces 860 kilomètres mettent inévitablement une sacrée pression sur l’équipe, parce que tant qu’à aller aussi loin, autant ramener quelque chose, et je ne parle pas d’un buste de Dino Wieser, taillé dans un tronc d’arbre à la tronçonneuse, ni même d’une assiette de viande séchée, puisque comme chacun le sait la meilleure vient du valais. Non je parle bien des précieux points qui, si tout se goupille bien, pourraient contribuer à nous faire retrouver rapidement la place qui est la nôtre, la première.

 

Avant que le match ne débute, nous constatons que, curieusement, et même si quelques visages connus sont fidèles au poste, la délégation des supporters genevois est peu consistante. Pour être complet, nous devons évoquer la nouvelle mise à l’épreuvre de la souplesse de l’effectif, puisque la blessure de Rod a conduit a l’arrivée, depuis Ajoie, de Auguste Impose, il semble donc désormais que toutes les options possibles ont été expérimentées…enfin, il faut évoquer la présence sur la glace d’invités surprises, j’ai nommé m & m’s, Massy et Mollard les fameux clowns, qui faisaient escale dans les grisons, et qui vont faire de leur mieux pour se mettre en avant, et y parvenir.

 

Après ce constat, la rencontre débute, et il est évident que la station assise prolongée a rendu les jambes lourdes et le début de match des aigles difficile, et après 6 minutes, c’est dans un désert défensif remarquable que le GSHC encaisse un goal…et compte tenu de la production genevoise jusque là, cet goal ne rend pas justice à la domination grisonne.

 

Mais c’est le moment que choisit Spaling pour débuter son show et égaliser contre le cours du jeu…c’est aussi le moment ou m & m’s (Massy et Mollard) rentrent en scène pour pénaliser Douay de 5 minutes plus match pour une charge qui, sans être anodine, semblait plus a l’épaule qu’au genou.

 

Dans ces 5 longues minutes Davos reprendra l’avantage en début de 2eme tiers…et l’abonimable Forster échouera plusieurs fois devant Mayer, pour notre plus grand plaisir.

 

C’est à dix minutes du terme du match, que Spaling score une seconde fois ramenant les protagonistes à égalité, et ce n’est que 4 minutes plus tard que Schweri marque le 3eme sur une passe lumineuse de derrière le goal de Slater avec un co-assist de Spaling dont l’efficacité le rend, à ce moment de la saison, indispensable.

 

L’agitation du John Lennon grison, gesticulant comme un possédé ardoise à la main, n’y fera rien, à ce sujet il serait sans doute passionnant d’assister à un échange technico-tactique entre Forster et le johan Cruyff du Hockey, le célébrissime et théâtral Arno Del Curto dont les compétences et l’amour-propre hypertrophié sont légendaires. Cette agitation restera donc vaine, malgré les deux pénalités enchainées par Fransson et Kast dans les ultimes minutes et pour le même dégagement en tribune depuis le tiers défensif…un petit problème de lucidité heureusement sans effet.

 

Le retour sera donc un plaisir touristique « grisons by night », avec la satisfaction de la mission accomplie et la perspective de recevoir dans de bonnes dispositions, l’épouvantail de ce début de saison, le prestigieux LHC et son Hockey champagne accompagné de la horde de benêts estampillés  « passion ».

 

Un grand entraineur de football faisait remarquer que les résultats jusqu’à la 10 eme journée d’un championnat relevaient de l’anecdote…et bien dès samedi soir, donnons aux loz un avant-goût de ce qui les attends ces prochains mois.

Les bières

Nick Spaling

Deux goals un assist, what else ?

Chris McSorley

Même pas peur ! Avec deux lignes de blessés et les moyens du bord il propose une équipe cohérente, qui vient s’imposer à Davos

Robert Mayer

Peut être un goal évitable, mais combien d’arrêts décisifs dans les moments clés ?

M&M's (Massy et Mollard)

Plus prompts a dégainer qu’à réfléchir, les deux pitres de l’arbitrage ne seront pas épuisés par leurs convocations internationales

Beat Forster

Cette mauvaise bière récompense l’ensemble de son œuvre

Le power-play

Même si on ne peut pas scorer systématiquement, ce serait bien de donner au moins l’impression que c’est possible