Encore une trouvaille signée McSorley et ses contacts aux USA décidément bien utiles pour dénicher des joueurs pouvant évoluer avec une licence à croix blanche. Arrivé pour remplacer Thomas Deruns selon Chris, Eric n’évolue pas vraiment dans le même registre que l’ancien chouchou des Vernets. Eric est un artiste, autant en dehors du hockey où la peinture tient un rôle important dans sa vie, que sur la glace où ses dribbles font malheur dans notre championnat. C’est un peu l’électron libre du système McSorley, il prend des libertés que peu osent, de peur de se voir recaler au bout du banc par le Big Boss. Sa vitesse de patinage et son maniement de canne en font un joueur de premier plan. Malheureusement il est un peu fragile physiquement, ce qui l’empêche de montrer pleinement son potentiel. Gageons que le jour où son physique sera à la hauteur de son talent, Eric nous régalera de ses accélérations et de ses dribbles dont lui seul a le secret.

Uniquement présent à la Coupe Spengler

Dire que Fritsche aime le combat est un doux euphémisme. D’abord sur la glace, où il ne rate pas souvent l’occasion de distribuer quelques mandales (ça doit être de famille) quand il ne joue pas avec un avant-bras dans une attelle. Dans sa vie de tous les jours ensuite, où il a courageusement vaincu une saloperie (n’ayons pas peur des mots) de maladie durant la saison 2011/2012.

S’il n’a jamais caché sa préférence pour jouer au centre de sa ligne d’attaque, c’est surtout dans les débats qu’il occupe une position centrale. Décrié par certains en raison de son ratio salaire/matches joués insuffisant, voire même envisagé comme vulgaire monnaie d’échange pour rapatrier Deruns, il est adulé par d’autres pour les raisons décrites ci-dessus. En grands malins que nous sommes, on attendra de le voir jouer une vraie saison complète avant de nous prononcer. Courageux les mecs.

Chris est le joueur que l’on aime détester ou que l’on déteste aimer c’est selon. Une chose est certaine, il ne laisse personne indifférent. Pur produit du club, c'est un joueur qui ne triche pas et qui donne toujours tout sur la glace, parfois trop… Chris nous rappelle un peu Thomas Deruns à son arrivée, il adore charger tout ce qui bouge… et même ce qui ne bouge pas, la bande s’en souvient encore. Il aime aller ou ça fait mal, et il aime faire mal aussi. Si ça bouge devant le gardien adverse après le coup de sifflet de l’arbitre, il y a bien des chances que Chris s’y trouve. Contrairement à Thomas, Rivera peine à exploser vraiment et à libérer son potentiel offensif. Car oui, Chris sait marquer et est même très précieux lorsqu’il est utilisé en power-play où il se place dans sa zone favorite, c'est-à-dire devant le gardien. Pas toujours très malin dans ses déclarations à la presse, il sait se faire détester dans les patinoires adverses et aime bien cultiver cette haine qui le motive encore plus.