Marco Pedretti

30.09.1991

185cm / 88kg

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Damien Riat

26.02.1997

183cm / 78kg

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Ramon Untersander

21.01.1991

183cm / 90kg

65

Présentation

Uniquement pour la Coupe Spengler

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François Bernheim

27.03.1987

180cm / 78kg

23

Présentation

Pour la plupart, le nom de François Bernheim n’évoque rien de particulier et c’est normal. Avec seulement 9 petits matchs de LNA avec nous et 4 en LNB avec notre farm-team le LHC, il n’aura pas laissé un souvenir impérissable.

 

Cependant, ceux qui l’ont côtoyé lors de ses classes juniors sont unanimes, François était un joueur doté d’une technique incroyable, des mains en or, nettement au-dessus de la moyenne. Mais alors pourquoi n’a-t-il pas percé me direz-vous ? Eh bien tout simplement parce que Monsieur Bernheim n’est pas quelqu’un de conventionnel et le jour où McSorley est arrivé devant lui avec un contrat prêt à être signé, il a tout simplement décidé d’arrêter de jouer au hockey !

 

Ce n’est un secret pour personne, Bernheim n’était pas très copain avec les salles de sport et les appareils de musculation, son kiff c’est le jeu, le puck mais en aucun cas monter sur un vélo pour entretenir sa condition physique.

 

Depuis lors, François s’est converti au coaching, avec un succès fulgurant. Après avoir fait quelques années dans les classes jeunes du mouvement juniors, il officie désormais au sein des Novices Elites, actuellement 3ème du classement. Il officie également au sein de la 1ère équipe du GSHC, il donne des cours de skills, de technique individuelle aux joueurs pros de l’équipe. Quand on vous disait qu’il avait une technique incroyable ! Même des joueurs professionnels le sollicitent pour corriger certains petits détails de leur jeu.

 

Bernheim restera comme l’un des grands regrets du hockey genevois comme un certain Yvan Benoit. Mais il semble avoir trouvé sa voie dans le coaching et s’il peut aider à former les futurs Bezina ou Romy du GSHC, c’est tout le mal qu’on lui souhaite.

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Alain Mercier

1959

cm / kg

22

Présentation

Si vous faites une recherche sur google et tapez Alain Mercier, vous risquez fortement de tomber sur un poète français né en Picardie. Ceux qui ont connu le solide défenseur qu'il était souriront ironiquement.

 

Je n'ai vu jouer le papa de Jonathan que quelques saisons durant mon enfance alors que notre club évoluait en 1ère ligue et notamment durant une mythique saison disputée sur la patinoire extérieure. Mes souvenirs en sont forcément un peu flous, mais une chose est sûre : c'était tout sauf un poète. Dans un championnat amateur où les émotions ont beaucoup plus de place que dans une ligue pro et à une époque où le hockey se jouait encore un peu à l'ancienne, Alain Mercier était loin d'être un enfant de coeur. Et dans un bon vieux derby contre Sierre (oui on se contentait de peu), c'est le genre de joueur qu'on est content d'avoir avec soi pour aller coller dans les bandes quelques Valaisans et se faire respecter.

 

Pas aussi doué que son fils vu qu'il ne percera jamais au plus haut niveau, Alain a néanmoins été pendant de longues années un défenseur fiable et fidèle alors que notre club traversait ses années noires. Son côté bad-boy nous permettait parfois d'oublier un peu que pendant qu'on affrontait Fleurier ou Saas-Ground, Bykov et Khomutov jouaient pas si loin de chez nous...

 

Il jouera son dernier match sous nos couleurs par une mythique soirée de 1995 à Fribourg contre Lucerne en fêtant une promotion en LNB. Depuis, son fils a pris la relève familiale avec le même numéro dans le dos. Aux dernière nouvelles, Alain officiait notamment comme chauffeur des Conseillers d'Etat sans que l'on sache s'il arrive à les influencer en vue de la construction d'une nouvelle patinoire.

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Reto Suri

25.03.1989

183cm / 84kg

21

Présentation

Depuis qu’il est arrivé à Genève, rares ont été les confessions de Chris McSorley en public par rapport à ses choix et ses décisions, ce qui nous semble assez normal. Pourtant, dans le cas de Reto Suri, même s’il n’en a pas fait non plus une conférence de presse, Chris McSorley l’a plusieurs fois reconnu devant un parterre plus ou moins nombreux : il s’est planté.

 

Pourtant, durant son passage sous nos couleurs, Reto n’aura été vraiment bon que durant la deuxième partie de sa deuxième saison. Le problème, c’est qu’au moment où on a commencé à se rendre compte de son potentiel réel, il avait déjà signé à Rapperswil. Nous venions donc de nous faire piquer l’un des grands espoirs du hockey suisse par une équipe qui vient juste après Lausanne et Fribourg au classement des publics les plus insupportables du pays.
Puisqu’on parle de Lausanne (qu’on ne nous y reprenne plus !), Malley aura d’ailleurs été une terre d’accueil pour Suri durant sa première saison chez nous, de même que… les Juniors Elite du GSHC d’ailleurs ! Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’aura cassé la baraque ni dans l’une ni dans l’autre de ces deux équipes. Pour un joueur annoncé au moment de sa signature comme un futur grand, il y avait de quoi être sceptique.

 

Pourtant, il deviendra membre régulier de l’équipe durant la folle saison 2009/2010. Régulièrement aligné en 4ème ligne, ses 8 points en 47 matches n’auront pas forcément donné le Surire au public, mais lui auront toutefois permis de ne pas Retomber à Lausanne, mais quand même de signer à Rappi. A ce moment-là, pas grand monde n’avait manifesté son mécontentement.

 

Mais il était dit que cette saison serait celle de (presque) tous les miracles, et c’est durant les playoffs que Suri deviendra l’idole des Vernets. Son amour pour ce club (qu’il n’a quitté que parce qu’il n’avait d’autres choix), sa combattivité, ses larmes après la défaite à Berne : nous tenions là notre nouvelle coqueluche. L’idylle sera malheureusement de courte durée.

 

Beaucoup de souviendront de l’image du jeune Reto en larmes après le 7ème match à Berne. Pour en garder un souvenir plus positif, on préfère essayer de se rappeler de ses larmes après son rappel aux Vernets lors de son retour avec Rapperswil. Peu de joueurs ont eu le droit à pareil hommage du public.

 

On l’a adoré, mais il restera comme un éternel regret dans les travées des Vernets.

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Reto Pavoni

24.01.1968

178cm / 76kg

20

Présentation

Si on vous dit qu’aujourd’hui on vous présente un gardien zurichois ayant commencé sa carrière professionnelle avec Kloten et étant considéré comme l’un des meilleurs gardiens du pays de sa génération, vous me dites ? Non, il ne portait pas le numéro 51 mais bien le 20… oui, il s’agit de la légende du hockey suisse Reto Pavoni !
 
Il débute sa carrière à 18 ans avec Kloten lors de la saison 86/87 et il aura tout le temps de devenir un véritable dieu pour le public du Schluefweg ou il restera 16 saisons ! Celui que l’on appelle « Rrrreto Pföööni » chez lui permettra d’ailleurs aux aviateurs de remporter le championnat 4 saisons consécutive dans les années 90 !
 
Reto Pavoni était bien parti pour terminer tranquillement sa carrière dans « son » club mais en 2002, alors qu’il a 34 ans, un certain Chris McSorley qui vient de faire monter son petit club en LNA lui propose un nouveau challenge. Ce gros coup nous permettra d’aborder notre première saison dans l’élite plus sereinement alors que du côté de Kloten un jeune gardien du nom de Tobias Stephan va avoir l’occasion de faire ses preuves.
 
Malgré son style « old school » Reto offre une certaine assurance devant les buts et cela contribuera grandement à qualifier l’équipe pour les playoffs lors des 3 premières saisons de LNA. Sa quatrième et dernière saison avec le maillot grenat sera un peu plus compliquée et au terme de cette saison 05/06 il part en pré-retraite dans le championnat allemand du côté de Krefeld.

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Florian Conz

20.10.1984

172cm / 80kg

16

Présentation

Florian Conz est issu d'une famille de sportifs. Son frère, le petit Conz, a brièvement gardé le but grenat avant de s'en aller à Fribourg. Eh oui, contrairement à ce que sa taille peut laisser penser, c'est bien Florian qui est le grand Conz. Et les exploits de la famille ne s'arrêtent pas là, puisque leur oncle, le vieux Conz, tapa jadis dans la balle du côté de Berne.

 

Généralement réduit à un rôle défensif qui lui sied assez peu, Florian n'a pas beaucoup eu l'occasion de s'illustrer lors de ses quatre saisons en grenat. Il montrait pourtant des signes de progrès encourageants, puisqu'il avait quand même quitté Lausanne. Il ne pourra cependant jamais complètement couper le cordon, faisant quelques piges dans ce qui était alors notre club-pisciculture avant de définitivement replonger en 2011.

 

Le Jurassien n'était pas du genre à avoir froid aux yeux. On se souvient notamment l'avoir vu jeter les gants un soir au Stade de Glace face à Ric Jackman, un pas spécialement tendre à qui il rendait une bonne quinzaine de centimètres et une vingtaine de kilos. On s'attendait au pire, mais le combat fut étonnamment équilibré. Bref, il valait mieux ne pas trop le chatouiller.

 

Tout cela est bel et bien, mais si vous dites « Florian Conz » à un supporter genevois, il y a fort à parier qu'il vous répondra : « Fribourg, quart de finale 2010, match numéro 6 ».

 

Cette série avait tout du cauchemar jusque là. Fribourg avait mené 3-1, la Liberté avait annoncé la vente des billets pour la demi-finale contre Berne, Patricia Morand et Laurent Bastardoz étaient d'humeur fort badine. Les Aigles avaient arraché en prolongation aux Vernets le droit de continuer un peu. Et lors de cet acte VI, les Grenats avaient mené. Mais à moins de 5 minutes de la fin, vous n'allez pas le croire tellement ça n'est jamais arrivé, Julien Sprunger égalisait. Saint-Léonard exultait.

 

Tout le monde s'était résolu à une prolongation de tous les dangers face à une équipe qui a toujours fonctionné au moral. Tout le monde sauf, oui, bravo Madame, Florian Conz, qui décochait un tir. Sébastien Caron n'y pouvait que pouic. Il restait alors 18 secondes à jouer, et le parcage visiteurs connaissait l'un des moments les plus extatiques de sa carrière de supporter.

 

Le septième match ne fut qu'une formalité.

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Misko Antisin

04.07.1964

190cm / 92kg

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Présentation

Dans son histoire, il y eu beaucoup de n°10 célèbres au GSHC. Certains pour leur traîtrise, à l’image de Benjamin Antonietti ou surtout d’Eric Walsky. Certains autres pour leur talent et la joie qu’ils nous procuraient sur la glace, à l’instar de Jason Krog, Serge Aubin ou plus récemment Matthew Lombardi.

 

Cependant si un n°10 a marqué les esprits c’est bien Misko Antisin. Et pourquoi donc Misko plutôt qu’un autre ? Premièrement car Misko a été une des arrivées marquantes à Genève en LNB lors de cette fameuse saison 2001-2002 qui a vu nombreux très bons joueurs de LNA nous rejoindre, pour la beauté du jet d’eau bien évidemment, afin de remonter le Genève-Servette Hockey Club en LNA.

 

Avant d’arriver du bon côté du lac de Genève, Misko a écumé durant 16 années les patinoires de LNA dont 8 années à Zoug où il deviendra une idole en aidant le club à remporter son seul titre national lors de la saison 1997-1998.

 

Connu pour son slap surpuissant, Beat Kindler se couche encore à la simple évocation du nom du Canado-suisse, Misko n’était pas ce qu’on peut appeler un tendre et de nombreuses bandes et joueurs gardent encore les stigmates de ses charges appuyées.

 

Il finit sa carrière en Suisse bien malheureusement à Lausanne où il se blessa dès son premier match. Il jouera son dernier match en 2011 dans la North Peace Hockey Ligue, une ligue de vétéran au Canada. Reconverti dans le coaching, il a rejoint à l’été 2014 l’équipe des Silverbacks de Salmon Arm en BCHL en tant que coach assistant.

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Jan Cadieux

17.03.1980

174cm / 78kg

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Présentation

Avec une saison à plus de 100 points (même si c'était en tant qu'overager) en LMJHQ avec l'Océanic de Rimouski de Brad Richards et Juraj Kolnik, on pouvait attendre de Jan Cadieux qu'il soit un attaquant offensif. Mais la NHL ne se laissera pas impressionner par ces chiffres et une fois revenu dans son pays natal, le fils de Paul-André ne parviendra jamais à affoler les compteurs avec Lugano.

 

Pendant huit saisons, ce sera donc en tant qu'attaquant défensif, l'un des postes les plus ingrats du hockey, qu'il officiera aux Vernets. Et il le fera plutôt très bien. Avec Morris Trachsler, il formera une doublette à toute épreuve. Celle qu'on aligne face aux meilleurs joueurs adverses, celle sur laquelle on compte en fin de match quand on doit préserver le score, celle qui débute systématiquement les infériorités numériques. Doté d'un moteur qui ne s'arrête jamais et d'un tempérament de teigne, il faisait partie des joueurs qu'on déteste affronter. Bref, pour les équipes adverses, où il y avait Jan, il n'y avait pas de plaisir.

 

Il ne pourra hélas pas faire bénéficier les Grenats de ces qualités lors des finales de 2008 et 2010, étant à chaque fois victime de blessures. Il se spécialisera aussi bien malgré lui dans les sorties sur civière et les grosses frayeurs causées aux fans effectuant les déplacements. En 2004, il est violemment poussé par cette morue de Sébastien Bordeleau contre le but de ce qui ne s'appelait pas encore la Postfinance Arena. En novembre 2010, il « remet ça » en étant envoyé par Lukas Gerber la tête la première contre la bande de ce qui n'était déjà plus Saint-Léonard.

 

Le corps usé par les blessures et les coups pris (même s'il en a aussi largement distribué son content), il verra son contrat ne pas être renouvelé et devra faire ses Cadieux aux Vernets. Ensuite de quoi il commettra la faute de goût de s'en aller à Fribourg.

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