28 novembre 2014

Le Canadien, longtemps blessé au talon, ne ressent plus de douleurs. Il est prêt à évoluer à 100% ce soir face à Kloten

 

Le chouchou du public est de retour aux affaires. Après avoir levé le pied en raison d’un problème au talon, Alexandre Picard vient d’inscrire cinq points (trois buts, deux assists) lors des trois dernières rencontres de championnat. Il s’est confié avant la rencontre de Ge/Servette ce soir aux Vernets face à Kloten (19 h 45).

 

Tout se passe bien pour vous en cette fin du mois de novembre…

C’est certain. Ça fait du bien d’être de retour à 100% sur la glace. Au début de la saison, tout allait plutôt bien pour moi puis tout s’est écroulé avec cette blessure au pied. Ces dernières semaines ont été dures, je jouais quasiment sur un patin. J’ai dû subir des injections pratiquement après chaque tiers. C’était vraiment une situation difficile. C’était aussi une période durant laquelle plusieurs étrangers étaient sur la touche. Du coup, j’ai serré les dents pour aider mes coéquipiers. Ce n’était certainement pas la meilleure chose à faire en ce qui me concerne mais aujourd’hui je me sens bien.

 

A quand remonte votre dernière injection?

C’était il y a une semaine, avant la rencontre contre Bienne. Depuis quelques jours, je n’ai plus ressenti la moindre douleur. Il me fallait un peu de temps pour me remettre et depuis sept jours tout va bien.

 

On vous sent soulagé de pouvoir enfin évoluer sans ces douleurs…

Evidemment. Quand je suis à 100%, j’essaie de donner mon 100%. Et quand je suis à 80%, il n’y a pas de miracle, je donne le 80%. Dans une saison, il y a des hauts et des bas. Je ne me prends pas la tête avec ça et je continue à travailler pour être à mon meilleur niveau. Je compte bien continuer sur ma lancée ce soir contre Kloten.

 

Avez-vous eu des envies de départ lorsque vous passiez votre temps en tribune, en tant que surnuméraire?

Non ça n’a jamais été le cas. Je sais qu’il y a eu des rumeurs mais ça n’a jamais été à l’ordre du jour. Je suis encore sous contrat avec Ge/Servette pour la saison prochaine et j’espère rester ici encore longtemps. D’ailleurs, je me vois bien finir ma carrière à Genève. Je pense que j’ai toujours les capacités pour amener un plus à l’équipe. Après on ne sait jamais, tout peut aller très vite dans le hockey mais je me sens très bien dans cette ville. Je m’y suis fait des amis et on y parle le français. Genève, c’est désormais ma deuxième maison. J’y vis huit mois par an depuis trois ans.

 

Mardi face à Fribourg, vous avez été l’auteur d’une sacrée boulette à quelques secondes du terme de la rencontre…

J’ai voulu transmettre le puck à Daniel Rubin et j’ai manqué ma passe qui s’est transformée en dégagement interdit, ce qui a amené le but égalisateur… Je prends l’entière responsabilité sur cette action et c’est quelque chose qui ne doit pas arriver à ce stade de la partie. J’espère bien évidemment ne pas rééditer ce type d’erreur.

 

Vous n’avez pas été épargné dans les vestiaires, une fois le match terminé…

Oui, c’était assez tendu. Chris (ndlr: McSorley) m’est tombé dessus et croyez-moi ce n’était pas pour me dire qu’il me trouvait beau. A presque 30 ans je suis assez grand pour encaisser.

 

Que vous a-t-il dit exactement?

(Il rigole) Beaucoup de choses qu’on ne peut pas écrire dans les journaux!

 

Schwendener en renfort

 

Ge/Servette tient son sixième gardien de la saison en la personne de Janick Schwendener. Le jeune portier helvétique de 22 ans a été prêté par le HC Davos jusqu’aux retours de Robert Mayer et Christophe Bays, respectivement blessé à la cheville et victime d’une commotion cérébrale. Confié cette saison à Thurgovie par le club davosien, le dernier rempart disputait hier soir contre Red Ice une rencontre comptant pour le championnat de LNB. Il doit rejoindre les Aigles ce matin pour y disputer son premier entraînement avec ses nouveaux coéquipiers avant le match de ce soir face à Kloten.

 

Appelé en renfort pour suppléer Kevin Huber, Janick Schwendener pourrait toutefois bien ne pas être titularisé contre les Aviateurs. En effet, Chris McSorley précisait hier que la blessure de Michael Flückiger – prêté par Ambri pour trois matches – est moins grave que ce qui était craint (commotion cérébrale). Le portier pourrait ainsi être aligné par le technicien ontarien ce vendredi. «J’attends des nouvelles de Serge Pelletier (ndlr: coach du club tessinois) , qui se réserve le droit de rappeler Michael, expliquait hier Chris McSorley. Mais s’il est apte et qu’Ambri ne souhaite pas son retour dans l’immédiat, il pourra jouer contre Kloten.» A noter que le natif de Langnau était sur la glace hier pour s’entraîner.

 

Dès lors, Ge/Servette se retrouverait avec trois gardiens prêts à aller au combat. «Avec les temps qui courent, c’est une bonne chose», rigole l’entraîneur des Aigles.

 

Power-play

 

L’affiche Ge/Servette accueille ce soir Kloten aux Vernets. Le coup d’envoi sera donné à 19 h 45 (Teleclub). Les Flyers pointent actuellement à la 8e place du championnat. Les Aigles comptent huit unités d’avance sur leurs adversaires du jour. Dimanche, les Grenat se déplaceront du côté de Zoug (15 h 45) pour y défier Tobias Stephan & Cie.

 

L’effectif Le frère aîné des Pyatt, Taylor, pourrait faire son retour sur la glace ce soir. «Pour l’heure, je ne sais pas encore qui sera surnuméraire. Je prendrai ma décision ce vendredi matin après l’entraînement», a déclaré hier Chris McSorley. Christophe Bays et Robert Mayer sont toujours blessés (lire ci-contre) . Matthew Lombardi, lui, s’est entraîné avec le reste de l’équipe et pourrait être de retour d’ici à une semaine.

 

Kloten Verra-t-on Denis Hollenstein faire son grand retour sur les bords de l’Arve? Absent lors du premier déplacement des Aviateurs à Genève, le fils du coach Felix devrait affronter ses anciens coéquipiers ce soir.