15 septembre 2016

Chris McSorley est convaincu qu’une fois qu’il aura récupéré ses blessés, son équipe retrouvera le chemin du succès.

 

Alors qu’en coulisses, Ge/Servette est en pleine restructuration, y aurait-il, après des résultats très mitigés, des répercussions sur la glace? Que ce soit vendredi dernier à Fribourg en prolongation, samedi face à Bienne ou mardi soir contre Langnau à domicile (deux fois deux buts encaissés en deux minutes), l’Aigle grenat, en manque de sérénité, a cafouillé son envol: trois matches, trois points et un show sur le rink qui n’est pas encore flamboyant. Mais après ce début de championnat indigne d’un prétendant au titre, il n’y a, semble-t-il, pas lieu de s’inquiéter pour les demi-finalistes de ces trois dernières saisons, même s’ils sont toujours sous la barre avant d’entreprendre un déplacement délicat à la Valascia d’Ambri-Piotta.

 

Dans tous les cas, aux Vernets, on ne s’affole pas… encore. A commencer par Aurélien Omer, chef matériel et confident des hockeyeurs grenat. Depuis quatorze ans qu’il est en charge des Aigles, il en a vu d’autres. «De toute manière, à chaque fois qu’on est arrivé au top en play-off, on n’avait pas très bien commencé non plus», rappelle «Jimmy», persuadé que «ses» poulains vont vite redresser la situation. Il est vrai aussi que cette chaleur estivale qui colle les patins sur la glace n’arrange rien non plus: ce n’est pas une excuse, mais elle prétérite forcément le jeu des Servettiens, basé sur la vitesse, surtout sur leur patinoire. «Elle gêne beaucoup l’organisme des joueurs, sans compter les pucks qui sautent», confirme Timothy Kast, auteur des deux premiers buts mardi soir, qui auraient dû être décisifs, avant que Langnau ne gomme miraculeusement son retard en fin de partie.

 

C’est surtout le nombre de joueurs importants blessés (Kevin Romy, Nick Spaling, Juraj Simek et Jonathan Mercier) qu’il faut mettre en avant. «Les gars sont actuellement très nerveux car les attentes cette saison sont très élevées, précise Chris McSorley. Et le fait qu’il manque des joueurs majeurs dans notre groupe met de la pression sur ceux qui se trouvent sur la glace. Tu ne peux pas avoir de tels objectifs sans qu’il y ait un gros stress derrière», renchérit le coach des Grenat, qui reste, lui aussi, très confiant pour la suite de cet exercice qui n’en est qu’à ses balbutiements. «L’équipe croit beaucoup en elle et tout le monde est serein par rapport à la suite de la saison, poursuit McSorley. Une fois que les blessés seront de retour, on aura du succès et, je vous l’assure, on sera une meilleure équipe que l’an dernier!» Il en est convaincu.