Le Canadien, qui souffre des adducteurs, ne quitte pas seulement Ge/Servette. Il a décidé de raccrocher définitivement ses patins!
D’aucuns, des excités dans les gradins, l’ont traité, un peu vite, sans savoir, de diva, de rat, de chèvre ou de blaireau. Parce qu’il est parti, jeudi dernier, comme un voleur. Il est vrai que Mike Santorelli s’en est retourné à Vancouver sur la pointe des pieds, sans dire au revoir. Le Canadien, qui n’aura joué que six rencontres en grenat (un but et trois assists), avait le blues. Mais ce sont surtout ses adducteurs qui le faisaient souffrir. Ce mal chronique, sournois, l’empêchait de poursuivre au mieux son métier sur la glace. Du coup, il était triste. Après, assure-t-il, «deux mois excitants», il a dû se résigner à raccrocher ses patins. L’ex-attaquant d’Anaheim, Nashville, Toronto et Vancouver, aux 410 matches de NHL, aura finalement disputé la dernière partie de sa carrière de hockeyeur en Suisse, avec les Aigles, le mardi 20 septembre, à Bienne.
«J’ai préféré être loyal avec tout le monde et prendre une décision, certes difficile, mais réaliste, a-t-il déclaré sur le site du club. Ma place est désormais auprès de ma famille.» C’est le cœur serré qu’il a demandé aux dirigeants genevois de le libérer de son contrat de deux ans. «Ne pas pouvoir jouer et voir sa blessure s’aggraver sans perspective positive était la pire des situations pour lui», remarque Chris McSorley, désormais en chasse pour le remplacer. Nathan Gerbe et Josh Jooris pourraient débarquer de New York. Affaire à suivre…
En attendant, Mike Santorelli, qui n’est pas un rat, a tenu à remercier chaleureusement les fans du GSHC pour leur accueil et leur soutien. «Je n’avais jamais vu ça auparavant», avoue ce jeune retraité de 30 ans, qui a beaucoup aimé «cette équipe très soudée». Selon lui, les Aigles ont les moyens d’aller au bout de leur rêve!