Résumé / Présentation
Tony Vukovic, sam 16/02/2019 - 23:29

Je veux pas faire ma raclette, mais sur une échelle de 0 à 57, de 0 à 30, ce match était sans rythme, de 31 à 50 la défense était à la rue et seulement de 51 à 57 l'attaque était un peu réveillée. En résumé, si en playoffs on veut être considérés en tant que tel, il va falloir arrêter de faire les traîne-galoches.

 

Passé les 3 premiers sont de cor, ça sent direct le pâté. Ils sont tout de suite la cible des quolifichets des Davosiens et c'est 2-0 avant que le moindre Genevois ait eu le temps de dire papet.

 

La défense reste fidèle à elle-même en début de partie. Très haute et peu habile avec le puck de manière à offrir les meilleurs contres à la mode. En ces temps c'est plutôt quelque chose de typique. L'Aigle déplumé tente de montrer une demi-dent mais c'est très timide. Pas grand-chose à s'en mettre dessous (vous l'avez ?).

 

Le premier tiers se termine par une petite échauffourée digne des meilleurs blockbusters Chiètrois. Après la pause, toujours rien de fi-fou comme disent les d'jeuns. Les Genevois tentent de mettre la pression mais l'étanchéité manque cruellement tant les pucks fuient dans tous les coins.

 

On commence à y croire quand le jeu de puissance se met en place, mais les Davosiens prirent exemple sur Thurel Kast et se roulèrent par terre. À l'image de Lucas "Chicken" Hischier qui geint suffisamment pour faire arrêter injustement le jeu. Malgré cette incroyable domination servettienne, c'est toujours 2-0 avant la deuxième partie des analyses de comptoir.

 

Le troisième tiers apporte enfin quelques couleurs. Déjà un goal de Fritsche. Annulé certes, mais au moins on a pu se lever une fois pour une autre raison qu'une prévention de globe vésical (et profiter de bien 10' de la chanson Tubular Bells de Mike Oldfield).

 

Fort de cet événement, les 2-3 attaquants de talent restants ont essayé bon gré mal gré d'arriver sur la fin mais sans un succès savoureux. Deux goals sur des contres plus tard (du jamais vu, la défense a dû être surprise), les opportunistes libérèrent leurs sièges.

 

Les vrais supporters eux en avaient gros alors ils commencèrent à s'inventer des goals pour enfin exulter. Leur souhait fut exaucé par le goal de Winnik d'abord et Martinsson ensuite. L'espoir fit son grand retour dans la partie mais ce fut prévisiblement vain. Ce n'était honnêtement pas loin de tourner, mais le roseau fléchit de nouveau et le score fut scellé sur un célèbre 5-2.

 

Passé cette folle soirée pleine de très mauvaises blagues, on se retrouve face à un bilan. Il reste 6 matchs dont en tous cas 3 confrontations directes dans la lutte pour la qualification.

 

Si on peut décemment penser que la post-saison risque de ne pas nous occuper jusqu'à Pâques dans tous les cas, je pense que tout le monde a les ressources (supporters compris) pour se sortir un peu, donner son énergie pour enfin s'enverdir au Teletext.

 

Ce sera plus agréable pour tout le monde de venir voir des matchs avec de l'enjeu et ils seront sûrement de meilleures qualité que des amicaux pré-vacances. L'avantage c'est que ceux qui peuvent faire quelque chose sont aussi ceux qui vont profiter du bénéfice acquis par cet investissement donc vous savez ce qu'il vous reste à faire !

 

Hey on y va ou quoi ?

Les bières

Eric Martinsson

Ce goal était la meilleure réponse aux événements de son dernier match contre Davos. On aurait aimé un hat-trick on l'avoue.

Daniel Winnik

Il est plus que fort en pommes ces temps et c'est indispensable tant c'est le seul attaquant à l'être.

Chris McSorley

Resserre-moi ces rangs, amène nous au playoffs pour ce qui semble être ta dernière saison au banc.

Marc Wieser

Pour ses seulement deux matchs de pénalités. DEUX. MATCHS. Pour une récidive. Je voulais juste rappeler que le juge unique est à la Strasse.

Luca Hischier

Pour t'aider à chercher ta dignité.

Le public

Vous vous croyez à Berne ? L'équipe est décimée et même si le spectacle était faible, cela ne justifie pas de partir à 10' de la fin.