Florian Conz

20.10.1984

172cm / 80kg

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Présentation

Florian Conz est issu d'une famille de sportifs. Son frère, le petit Conz, a brièvement gardé le but grenat avant de s'en aller à Fribourg. Eh oui, contrairement à ce que sa taille peut laisser penser, c'est bien Florian qui est le grand Conz. Et les exploits de la famille ne s'arrêtent pas là, puisque leur oncle, le vieux Conz, tapa jadis dans la balle du côté de Berne.

 

Généralement réduit à un rôle défensif qui lui sied assez peu, Florian n'a pas beaucoup eu l'occasion de s'illustrer lors de ses quatre saisons en grenat. Il montrait pourtant des signes de progrès encourageants, puisqu'il avait quand même quitté Lausanne. Il ne pourra cependant jamais complètement couper le cordon, faisant quelques piges dans ce qui était alors notre club-pisciculture avant de définitivement replonger en 2011.

 

Le Jurassien n'était pas du genre à avoir froid aux yeux. On se souvient notamment l'avoir vu jeter les gants un soir au Stade de Glace face à Ric Jackman, un pas spécialement tendre à qui il rendait une bonne quinzaine de centimètres et une vingtaine de kilos. On s'attendait au pire, mais le combat fut étonnamment équilibré. Bref, il valait mieux ne pas trop le chatouiller.

 

Tout cela est bel et bien, mais si vous dites « Florian Conz » à un supporter genevois, il y a fort à parier qu'il vous répondra : « Fribourg, quart de finale 2010, match numéro 6 ».

 

Cette série avait tout du cauchemar jusque là. Fribourg avait mené 3-1, la Liberté avait annoncé la vente des billets pour la demi-finale contre Berne, Patricia Morand et Laurent Bastardoz étaient d'humeur fort badine. Les Aigles avaient arraché en prolongation aux Vernets le droit de continuer un peu. Et lors de cet acte VI, les Grenats avaient mené. Mais à moins de 5 minutes de la fin, vous n'allez pas le croire tellement ça n'est jamais arrivé, Julien Sprunger égalisait. Saint-Léonard exultait.

 

Tout le monde s'était résolu à une prolongation de tous les dangers face à une équipe qui a toujours fonctionné au moral. Tout le monde sauf, oui, bravo Madame, Florian Conz, qui décochait un tir. Sébastien Caron n'y pouvait que pouic. Il restait alors 18 secondes à jouer, et le parcage visiteurs connaissait l'un des moments les plus extatiques de sa carrière de supporter.

 

Le septième match ne fut qu'une formalité.

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