Ce soir, les Aigles vont à Langnau en restant sur une série de six défaites. Il est l’heure de renverser la vapeur avant la réception de Davos
Il y a le feu aux Vernets! C’est en bon pompier de service que Chris McSorley tente coûte que coûte d’éteindre le début d’incendie qui sévit sur les bords de l’Arve. Depuis six rencontres et autant de défaites, ses Aigles se brûlent les ailes.
«Nous n’avons récolté que trois points et évidemment, ce n’est pas suffisant, s’inquiète le coach. Mais les faits sont là: je dois composer sans cinq éléments majeurs et je ne peux pas faire de miracle.» Et, confiné dans son bureau, le boss de lever les yeux au ciel avant de consulter son tableau: «Avec les absences de Romy, Gerbe ou encore Rod, je suis obligé de faire jouer les gamins plus que de raison. Je dois probablement avoir l’équipe la plus jeune de toute la ligue!»
Chris McSorley se ronge les ongles et ne veut pas penser aux conséquences d’une nouvelle défaite. Et si toutefois ses hommes venaient à s’incliner une septième fois d’affilée ce soir à Langnau? «Je ne veux pas y croire. Si mon équipe joue comme elle l’a fait mardi contre Zurich, nous allons remporter ce match et nous nous dirigerons alors obligatoirement vers des jours meilleurs. Ce qui échappe à ce groupe, ce sont des résultats positifs. Le moral est là. L’engagement et l’envie sont là. Au final, seuls les points manquent. Par le passé, j’ai déjà connu de telles traversées du désert et croyez-moi, celle-ci est sur le point de se terminer.»
Mettre fin à la spirale négative. Tel est aujourd’hui le principal mot d’ordre au sein du vestiaire grenat. Pour le jeune Auguste Impose, les Aigles manquent de chance: «C’est rageant car nous ne sommes pas passés loin de la victoire contre la meilleure équipe du championnat en début de semaine. Cette partie se joue sur des détails, que nous devons améliorer afin de renverser la vapeur.»
Le No 97 des Aigles est aussi persuadé que le vent va tourner en faveur des siens, tout en sachant pertinemment que le déplacement à Langnau ne sera pas chose aisée ce soir. «C’est une équipe très disciplinée, qui joue bien en ce moment. Nous devrons nous méfier car ils ne vont pas nous faire de cadeau. De plus, ils nous talonnent au classement (ndlr: Ge/Servette (8e) compte un point d’avance sur la troupe d’Heinz Ehlers, 10e) et il ne fait nul doute que leur motivation sera grande à l’heure du coup d’envoi.»
Puis, samedi, les Servettiens recevront un adversaire qu’ils ne connaissent que trop bien. Le HC Davos sera en effet de retour en terres genevoises pour la troisième fois depuis le 11 novembre! «Arno Del Curto joue sa fierté sur cette rencontre, rigole Chris McSorley. Lui et ses joueurs seront chauds bouillants…»
En bon pompier de service, le boss fera cependant tout pour éteindre la fougue grisonne. C’est à Ge/Servette et personne d’autre de mettre le feu aux Vernets.
Power-play
Les affiches Ge/Servette se déplace ce soir du côté de l’Ilfis pour y défier les Langnau Tigers. Le dernier déplacement des Grenat dans l’Emmental bernois s’était soldé par une défaite (2-1), le 18 octobre. Demain, les Aigles recevront pour la troisième fois en trois semaines Davos aux Vernets. Les hommes de Chris McSorley ont battu à trois reprises le club grison cette saison (deux fois en championnat et une victoire en Coupe de Suisse).
L’effectif Nathan Gerbe, Noah Rod, Kevin Romy, Mattéo Détraz et Floran Douay sont à l’infirmerie. Christophe Bays soigne un vilain virus. Tim Traber, absent mardi face à Zurich, est apte à jouer alors qu’Eliot Antonietti, après une convalescence de deux mois, va retrouver le chemin de la glace avec Ajoie.