24 septembre 2014

Les Grenat sont pratiquement qualifiés pour les 8es de finale de la Ligue des champions en s’imposant en Autriche

 

Non, Ge/Servette ne s’est pas fait surprendre. Hier soir à Villach, les Aigles disputaient leur cinquième rencontre de Ligue des champions. Ils ne sont pas passés à côté, l’emportant 5-0 et s’assurant pratiquement une place en 8es de finale de la compétition.

 

S’ils s’étaient imposés au match aller dans la difficulté (4-2), les Grenat ont attaqué pied au plancher la rencontre d’hier soir, au Stadthalle. Chris McSorley avait prévenu ses joueurs: «Cette fois-ci, on ne tombera pas dans le panneau!» Message reçu cinq sur cinq. Il n’aura finalement fallu qu’un solide portier autrichien en face d’eux, Jean-Philippe Lamoureux, pour que les hommes de Chris McSorley regagnent les vestiaires sans avoir ouvert la marque. Les joueurs locaux, eux, lors de leurs rares intrusions, se sont heurtés à un formidable Bays. Le dernier rempart grenat, a été, comme il en a pris l’habitude, intraitable. Fêtant même son premier blanchissage en Grenat. «Christophe a fait des arrêts de grande classe. Toute mon équipe a fait un grand match. Je suis heureux pour les gars», se félicitait le coach ontarien.

 

Romy dans les bons coups

 

Omniprésent devant la cage adverse, Ge/Servette a fait preuve de patience avant d’ouvrir la marque, à la 28e, par ce diable de Kevin Romy. Le Neuchâtelois était imité par Daniel Rubin, en fin de second tiers-temps. La veille, Chris McSorley avait encensé ces deux joueurs tout particulièrement. Le boss des Vernets ne peut aussi être que satisfait de l’excellent deuxième tiers disputé par ses joueurs. Non, les Aigles ne piquent pas toujours du bec en milieu de match. Hier soir, ils ont fait mieux que de le relever. Le rapace a asphyxié ses adversaires. «On a joué en équipe pendant soixante minutes. On les a mis sous pression d’entrée de jeu pour s’éviter une mauvaise surprise et ça a payé», analysait Romy en fin de rencontre.

 

Les Grenat ont définitivement plié le match en sonnant leurs adversaires dès l’entame de l’ultime tiers. En supériorité numérique, Ge/Servette portait son avantage à trois longueurs par… Romy, décidément dans tous les bons coups. Le No 88 refusait cependant de tirer la couverture à lui seul, la victoire de groupe l’emportant largement sur les prestations individuelles.

 

En attendant Lausanne

 

La fin de rencontre ne fut qu’un long chemin de croix pour les Autrichiens, encaissant deux buts coup sur coup. «Le 3-0 leur a fait très mal. Ils ont alors perdu leur lucidité et tout a été plus facile pour nous», déclarait Christophe Bays.

 

Une chose est certaine, Ge/Servette a préparé de la meilleure des manières son déplacement de vendredi à Lausanne. La troupe de Chris McSorley veut viser les sommets cette saison: les récents résultats ne peuvent que lui donner raison. «Et nous ne sommes qu’à 60% de nos capacités», glissait Chris McSorley.