17 février 2016

Selon nos informations, le président de Ge/Servette a tenu parole. Il n’est plus le propriétaire du club vaudois

 

Chose promise, chose due! Hugh Quennec, qui s’était engagé à se «plier au nouveau règlement de la Ligue» en se «désengageant du Lausanne HC», a tenu parole. Selon nos informations, le propriétaire du LHC (également président et actionnaire majoritaire du Genève-Servette HC) a en effet procédé à la vente du club vaudois, hier. L’identité de son (ses) successeur(s) – américain(s), d’après nos sources – n’a en revanche pas filtré. On en saura peut-être davantage dans la journée, les communiqués de presse des différentes parties étant amenés à s’enchaîner.

 

A l’abri d’une sanction

 

Reste que l’homme d’affaires canadien va répondre aux exigences de la Ligue, laquelle lui avait donné jusqu’à aujourd’hui pour présenter une solution crédible, en conformité avec son nouveau règlement, dont la clarification sera adoptée dans l’après-midi à l’occasion de son assemblée générale à Berne. Cette précision interdira à un seul et même acteur de détenir la majorité du capital-actions de deux organisations de division identique. Et ce – à l’image de la récente modification du Code des obligations – en contraignant probablement les personnes morales possédant 25% ou plus de l’actionnariat des clubs à s’identifier auprès du conseil d’administration et à indiquer qui sont leurs ayants droit économiques.

 

En respectant le timing et en transmettant aujourd’hui un acte de vente signé qui conviendrait à la Ligue et ses nouvelles directives, Hugh Quennec mettra le LHC et le GSHC à l’abri de toute sanction.

 

En plus du nom du (des) repreneur(s), il restait hier soir encore quelques inconnues, notamment au sujet des modalités de la transaction et de la hauteur du désengagement du Québécois du club vaudois (conserve-t-il une minorité d’actions?). Une chose est en revanche sûre: si un dénouement a été atteint, c’est que la succession choisie par Hugh Quennec a été validée tant par les politiques vaudois que par le Centre Intercommunal de Glace de Malley (CIGM), chargés de veiller à leurs intérêts et à ceux du LHC dans le processus de vente. Les conditions fixées, à savoir des garanties concernant à la fois les 5 millions de francs à injecter pour le développement du secteur des loges dans la future patinoire et un soutien financier à apporter durant les deux saisons (2017 à 2019) où les Lions seront délocalisés dans une arène provisoire, seraient donc remplies par le(s) repreneur(s).

 

Avec le CA actuel

 

Toujours selon nos informations, l’actuel conseil d’administration resterait en place. Grâce aux autorités vaudoises et au CIGM, qui auraient fait comprendre au(x) nouveaux(s) propriétaire(s) que le président Patrick de Preux et son équipe sont un sérieux atout pour le LHC.