8 octobre 2014

Match sans relief de Ge/Servette, qui bat Briançon et se qualifie pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions

 

«Nous avons été horribles ce soir!» De la bouche de Juraj Simek, voilà qui résume, en quelques mots, la prestation de Ge/Servette, hier aux Vernets. Et il serait bien malvenu de prendre en ligne de compte la largesse du résultat. Opposés aux Diables Rouges de Briançon (5-1), les Aigles n’ont, en effet, fait plier les Français qu’en toute fin de rencontre, le score ayant été indécis durant plus de… 56 minutes! Les Genevois, qui n’avaient besoin que d’un point pour poursuivre leur aventure en Ligue des champions et accrocher la deuxième place du groupe C, ont longtemps trébuché devant le portier des Tricolores.

 

Au final, on ne retiendra pas grand-chose de ce sixième et dernier match de cette phase de poule, si ce n’est que les Grenat ont assuré leur qualification pour les huitièmes de finale. Point barre. A l’image de leurs dernières sorties en LNA, les Genevois ont encore du pain sur la planche avant de véritablement (re)trouver leur rythme de croisière.

 

La troupe de Chris McSorley a été bien incapable de hisser les voiles contre une équipe dont le statut ne dépasse pas celle d’une modeste équipe de LNB en Suisse. Un comble. Incapable aussi de profiter d’une de ses six situations en supériorité numérique. Un constat désormais récurrent chez les Aigles cette saison.

 

Titularisé pour la première fois dans la cage des Grenat après sa blessure à la cheville – le 9 août, lors du premier match de préparation–, Robert Mayer n’a pas passé une soirée de tout repos. On en veut pour preuve cet arrêt du portier tchéco-suisse, laissé à l’abandon par sa défense après une glissade de Trutmann, alors que le score n’était que de 2-1. A quelques heures de son anniversaire – il fêtera ses 25 ans demain –, l’ancien dernier rempart des Hamilton Bulldogs était toutefois heureux d’avoir pu griffer la glace: «C’est bon d’être de retour, même si tout n’a pas été facile face à une équipe vraiment solide en défense.»

 

Ge/Servette poursuit donc son épopée européenne. La formation des bords de l’Arve connaîtra son futur adversaire vendredi sur le coup de midi, lors du tirage au sort à Helsinki.

 

Enfin, avant le début de la rencontre, Chris McSorley a tenu à éteindre une rumeur propagée dans la journée. Celle envoyant Simek et Bezina du côté de Fribourg-Gottéron. Sprunger ou Monnet prenant le chemin inverse. «C’est une plaisanterie, il n’y a jamais eu aucune discussion entre les dirigeants fribourgeois et Ge/Servette, a déclaré le boss des Vernets.» Ce dernier a donc apporté un démenti véhément à un éventuel échange. «C’est une histoire inventée de toutes pièces. Vous avez ma parole, aucun départ n’est à l’ordre du jour!»