Oleg Petrov

18.04.1971

178cm / 81kg

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Présentation

Eté 2003, votre narrateur est tranquillement posé sur le balcon de sa chambre d’hôtel à Majorque quand subitement, son Nokia 8210 sonne. Un sms reçu, de l’un de ses collègues de rédaction actuellement : « Oleg Petrov a signé à Genève ! ». « Nan mais t’as pas sérieux… Oleg Petrov, celui qui sort de 4 saisons pleines à Montréal et qui, avant ça, écrasait le classement des compteurs du championnat suisse avec Ambri ? Tu déconnes ! ». « Non je te jure, c’est bien lui ! »

 

Le GSHC, tout récemment devenu attractif financièrement, avait déjà réussi des coups sur le marché des transferts (Fedulov, Bozon, Kessler, Pavoni, Crameri, les jeunes Deruns et Romy, etc.), mais là nous entrions dans une dimension supplémentaire.

 

Un tsar attendu comme une star qui ne nous décevra pas. Dès ses premiers coups de patins, il a émerveillé tout son monde. Il restera à ce jour, dans l’esprit de beaucoup, comme deux choses : l’un des 3 meilleurs étrangers (hors lockout) ayant joué aux Vernets depuis 2002 (et même bien avant) ainsi que le joueur ayant bénéficié du plus de liberté sur la glace, sorte de joueur anti-système McSorley. Il faut dire que quand on a un joueur qui, en faisant « ce qu’il veut » plante 56 points en 48 matches, difficile de lui reprocher grand-chose. Les années passent et pourtant on a pas oublié ces moments où, grâce à sa technique hors normes, il faisait 4x le tour de la zone offensive afin de trouver la meilleure passe possible. Ou ses airs gênés lorsqu’après une accélération, il se retournait pour trouver ses partenaires qui étaient encore 10 mètres derrière lui.

 

Ce qu’on peut lui reprocher par contre, c’est qu’à peine un pied posé à Genève, des rumeurs sur son départ en fin de saison fleurissaient dans les médias. Vous nous direz, il n’est pas responsable des rumeurs et vous aurez raison. Le problème, c’est que ces rumeurs prendront rapidement une ampleur telle que l’annonce tombera rapidement : Oleg Petrov jouera à Zoug en 2004/2005. Comme quoi, il n’aura pas fallu attendre Tobias Stephan pour voir les bouffeurs de tourtes au kirsch nous piquer nos stars.

 

Le souvenir de Petrov est du coup mitigé dans l’esprit de beaucoup. Car malgré son énorme talent et le fait qu’il n’ait jamais baissé les bras en dépit de sa signature à Zoug (survivant même à une tentative d’assassinat du poignet de Schrepfer), son départ nous reste un peu en travers de la gorge. Ce n’est pas tous les jours que l’on peut avoir un tel joueur dans son effectif malheureusement.

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