Il est dans la lignée de pas mal de défenseurs vus sous nos couleurs ces dernières années. Le Boss n'a jamais vraiment cherché le talent pur pour les défenseurs au-delà des deux-trois premières places.

Alors n'en déduisez pas qu'il est dénué de talent, mais force est d'admettre qu'il ne sera jamais un défenseur dominant. C'est un bon gars qui fait son job de défenseur purement défensif, et il a le mérite de ne jamais essayer d'en faire trop.

Il sera intéressant de voir quelle place il prendra dans l'alignement avec l'arrivée des jeunes Vermeille, Antonietti et Sutter. Son expérience pourrait en tout cas leur profiter.

Et si c’était lui, le remplaçant de Bezina lorsque celui-ci partira à la retraite ? Les similitudes sont assez flagrantes en tout cas : tous deux mesurent plus de 190cm, pèsent près de 100kg et sont issus de villages reculés desquels on a envie de partir même si on y est nés (Porrentruy, Monthey). Alors après, ok, il y a de légères différences d’âge et de talent, mais si la première ne s’estompera jamais, on espère qu’il en sera tout autre pour la seconde. Et que d’ici peu, il nous éVermeillera.

Présent de manière épisodique dans l’équipe première depuis quelques années, il aura, à l’instar du grand Eliot, un virage important à effectuer ces prochaines saisons pour voir son destin se rapprocher de celui de Mercier que de celui du frangin du futur retraité dont on vous parlait plus haut. Et c’est tout le mal qu’on lui souhaite.

S’il avait été précoce, Pothier aurait pu être son père.

S’il s’était appelé Goran Pivot (pas Pivron hein !), Bezina aurait pu lui faire réviser ses leçons quand il était en primaire, comme un bon grand frère.

S’il faisait 22 cm de plus, Berthon pourrait le regarder dans les yeux

S’ils faisaient 29 kg de plus, Gautschi et Friedli pourraient rivaliser sur la balance. Berthon était un meilleur exemple encore, mais on ne va pas s’acharner.

Oui mais voilà, avec des si, on met Paris en bouteille et Eliot au tapis. Antonietti a beau être le plus jeune de l’effectif, peut-être même bien plus que toi qui lit ces lignes, il est aussi le plus lourd et le plus grand. Et peut-être même plus beau. En gros : « Eliot, tu peux pas test’ » comme ils disent les jeunes.

Arriver dans un club en toute discrétion lorsque vous faites 1m90 et pesez 100kg est en soi une jolie performance. Mais après avoir passé quasiment deux saisons dans l’anonymat ou presque (traduisez par jamais critiqué, mais jamais adulé non plus), Daniel a décidé de prendre les choses en mains un soir d’avril 2010. Et après avoir refait le portrait du brave Neuenschwander, il s’est retrouvé dans le haut du classement des joueurs préférés de notre public. Les Poppys ont beau tenter de nous dire que non non, il n’empêche que pour Vuko, ce soir là, oui oui, tout a changé.

Défenseur défensif de grand talent, il semble aimer autant le club et la ville que son épouse, ce qui n’est pas peu dire. Sa lointaine parenté avec un gros homme vert vivant dans les bois lui donne un air de gros nounours tout gentil, apprécié de tous et qui a tout pour devenir l’une des idoles des Vernets sur le long terme. Un joueur comme on n’en fait pas assez.

Auteur d’un retour remarquable et remarqué dans son club formateur, Frédéric, fils de Julio (ou pas), a, contrairement à ce que chante son père, changé. Après quatre années passées à se développer en LNB et en 1ère ligue, Frédéric est de retour au bercail et est prêt à se faire les dents face aux meilleurs attaquants du pays. Arrivé la saison passée pour faire le nombre en vue des playoffs, il a fait beaucoup mieux que ça et a même marqué un goal durant l’un de ses 6 matchs sous nos couleurs.

Arrivé certainement en échange du fantôme - pardon, de l’extraordinaire espoir ! - Dave Sutter, Frédéric tentera cette fois de se faire une place définitive dans la défense de son club de cœur.