Il a été formé à Lausanne et il est roux. Autant dire qu’on ne lui a pas distribué une paire d’as à la naissance. Mais ne nous aBayssons pas à le juger sur son apparence et son origine.

Il est intéressant de constater que durant sa tendre jeunesse, Christophe a longtemps hésité entre le hockey et le cyclisme. Enfant, il rêvait en effet de gagner Paris-RouxBays, mais a fini par se tourner vers le centre de formation de notre ancien club ferme.

Bien que toute raison de fuir Lausanne doive être considérée comme valable, le pauvre s’est néanmoins retrouvé dans une situation peu enviable en arrivant à Genève. Il quitte sa ville natale pour échapper à Huet tout en espérant se retrouver en concurrence avec Nyffeler. Résultat, Nyffeler est envoyé à Fribourg et Mayer, qui pourrait bien être un des meilleurs gardiens du Bays, part avec les faveurs des pronostics pour le poste de numéro 1. Mais encore une fois, le simple fait d’avoir réussi à quitter Lausanne doit être considéré comme une réussite dans sa carrière.

On regrette néanmoins qu’il n’ait pas réussi à emmener avec lui son pote chinois répondant au doux nom de « Na » et qui est un jeune hockeyeur prometteur. On aurait pu alors parler de l’arrivée du nouveau Bays y Na.

Malgré cette difficile séparation, il n’arrive pas totalement dans l’inconnu ici vu qu’il est intiment lié à Félix Girard, dont il a longtemps côtoyé la famille sur le tournage de Premiers Baysers.

Une chose est sûre, c’est que quand on fait 1m84 et que l’on est sur des patins, on doit souvent Baysser les yeux pour pouvoir parler à la personne qui est en face de nous.

La carrière de Robert Mayer ne ressemble de loin pas à un long fleuve tranquille. Car ce que beaucoup ignorent, c’est qu’avant de se faire une place dans l’antichambre de la NHL, il a tenté sa chance en Italie. De passage dans la Vallée d’Aoste, il a été pris à l’essai par le club local. Malheureusement pour lui, il a été jugé un peu court, Mayer.

Partant de là, et malgré sa jolie carrière outre-Atlantique, il ne faudra pas trop Mayer si Robert ne nous fait pas tout de suite oublier Stephan. On sait que ce dernier est Mayer, mais leurs stats à peu près similaires en AHL peuvent nous laisser entrevoir de belles perspectives.

Une saison avant de nous rejoindre, le portier d’origine tchèque avait signée un contrat avec Bienne. Heureusement pour lui, et peut-être pour nous, il a compris à temps dans quel merdier il s’engageait et à préféré retourner faire une saison dans le club ferme de Canadiens de Montréal.

Après avoir donc foutu un peu le bordel à Bienne, voici qu’il en fait de même à Genève puisque son arrivée aura déclenché le départ de notre ex-futur gardien du tonnerre, le jeune Nyffeler, contraint et forcé d’aller prendre la place de doublure à Fribourg. Place de doublure qui entre nous soit dit avait été laissée vacante une saison plus tôt par Rytz, parti remplacer… Mayer à Bienne. Vous avez suivi ?

En gros, Mayer a décidé à lui presque seul de la destinée de tous les gardiens de la Suisse Romande assimilée. Bien que mis en concurrence par Bays, Chris McSorley s’est montré affirmatif : « Robert jouera. Mayer archie des gardiens et d’ores et déjà établie »