11 octobre 2017

Deux patients au bord de la crise de nerfs qui, durant 60 minutes, basculent tantôt dans la médiocrité, tantôt dans le génie, cela donne quoi? Un match déroutant, avec des buts (12), des retournements de situation et même deux pénalités pour surnombre (!) en moins de 99 secondes du côté de GE Servette (cela ne s’invente pas…). Les hommes de Craig Woodcroft ont d’abord pris le large (1-3, 30e), comme si rien ne pouvait leur arriver. Ils se sont retrouvés menés 4-3 un peu plus de sept minutes plus tard… Ils sont ensuite revenus à 4-4 à une seconde de la deuxième pause, mais c’était avant tout pour mieux s’effondrer comme un château de cartes et prendre quatre buts dans les gencives dans la dernière ligne droite… Évidemment que ce genre de philosophie de jeu, d’un côté comme de l’autre, ne permettrait même pas de remporter un pot de fleurs en fin de saison. Durant 60 minutes, le LHC et GE Servette ont sans cesse évolué dans une sorte de zone grise. Et ils en ont même exploré toutes les nuances.

 

Du répit pour Ratushny

 

Il faut croire que les Lausannois aiment davantage leur coach, Dan Ratushny, que les Aigles n’apprécient Craig Woodcroft. On ne sait toujours pas s’ils sont vraiment guéris, mais ils ont en tout cas retrouvé le sourire le temps d’une soirée. En face? Un coach, Craig Woodcroft, qui laisse couler le navire (pas de temps mort). Un jeu en infériorité numérique grotesque (LHC a marqué quatre fois en power play) et une humiliation au bout du compte. Le début des ennuis pour le successeur de Chris McSorley?