Le boss des Aigles a complété son quatuor étranger avec l’acquisition de deux attaquants de NHL débordants d’énergie

 

De retour aux commandes, Chris McSorley s’est fixé une priorité: le coach ontarien veut que Genève-Servette retrouve son identité, son ADN, soit autant d’atouts inestimables dilués au travers des innombrables intrigues en coulisses de la saison dernière.

 

GE Servette quitte au moins les play-off la tête haute, malgré cette ultime défaite 5-2, hier soir dans la capitale. Il y aurait toutefois eu suffisamment de place pour réaliser un exploit et s’offrir une sixième manche jeudi aux Vernets. Les Aigles, comme lors des 50 premières minutes de l’acte II, comme durant le quatrième duel qu’ils ont remporté samedi dernier sur leur patinoire, ont été à la hauteur et par moments redoutables. Leurs intentions étaient les bonnes, mais ils se sont une fois de plus heurtés à un champion inébranlable.

Il n’y a pas d’autre solution que de réussir le match parfait pour espérer tenir tête à ce CP Berne pas forcément étincelant, mais toujours terriblement aussi sûr de lui. Les Genevois avaient déjà été bons mardi lors de l’acte II. Leurs efforts avaient toutefois été insuffisants pour inquiéter les doubles champions en titre. Les Aigles ont élevé leur niveau de jeu et retroussé leurs manches hier dans la capitale.

Mené 2-0 dans la série, GE Servette est en grande difficulté face au CP Berne. Les leaders ne sont pas à la hauteur.

 

«Die Jungs sind hungrig.» Les gars ont faim, en français. Telles ont été les paroles de l’entraîneur du CP Berne, Kari Jalonen, dans une lettre ouverte adressée hier aux supporters du CP Berne. C’est ce qui manque à GE Servette cette saison, mais c’est aussi ce qui déjà faisait défaut la précédente sous les ordres de Chris McSorley: de la grinta.

 

GE Servette a longtemps été à la hauteur mais n’a tout de même pas réussi à battre le CP Berne. Le problème des joueurs de Craig Woodcroft – le coach canadien avait bouleversé son alignement en alignant notamment Romain Loeffel en attaque – se situe là: être bon n’est largement pas suffisant pour inquiéter une machine telle que le CP Berne, double champion de Suisse en titre.

 

La pause de Noël tombe au mauvais moment pour GE Servette, malgré les innombrables absents, malgré l’invraisemblable poisse qui colle aux patins de ses gardiens, malgré les incertitudes financières et la situation pesante qui règne autour du club depuis des semaines.