Victoire et blanchissage : soirée parfaite, en somme.

Il y a des soirs où tout va de travers, ce qui n’a heureusement pas été le cas hier soir. Mais à dé faut d’aller de travers, les choses ont plutôt eu tendance à aller à l’envers. Explications.

Tout d’abord, après 12 ans de fidélité au parcage offrant la moins bonne vue de tout le pays (et peut-être même au-delà), j’ai décidé d’abandonner celui-ci pour tenter l’expérience en tribune de presse. Et autant vous dire que c’est une expérience que je recommande à tout le monde. Non seulement parce que pour une fois, j’ai pu réellement voir un match à Ambri au lieu de le deviner à travers le plexi et les barrières. Mais aussi, et surtout, parce que le chemin pour y accéder est absolument fantastique. Après avoir longé toute la tribune principale, il vous faut emprunter un petit escalier en bois tout en évitant de vous exploser la tronche dans un bout de je ne sais trop quoi qui passe au travers. Il faut réellement le voir pour le croire. Et si vous avez de la chance vous pourrez même voir Cyrill Pasche fumer une clope juste au-dessous d’un panneau qui lui en signifie l’interdiction.

Le match commence tel que l’on s’y attendait. Ambri, qui joue sa vie en cette fin de saison,  attaque fort et on passe les 10 premières minutes à pousser le puck au fond pour pouvoir changer de ligne. Pendant ce temps-là, Mayer fait le nécessaire pour dégoûter les attaquants léventins. Une fois l’orage passé, et suite à un bon travail de Lombardi et de Douay dans la bande, Loeffel s’est chargé de nettoyer la lucarne d’un magnifique shoot. Notons quand même qu’au-delà du but, la ligne d’attaque présente à ce moment-là sur la glace était Gerber-Lombardi-Douay.

Lombardi, on le retrouvera quelques secondes après la pause puisque c’est lui qui permettra à Lhotak d’obtenir un pénalty. Pourtant, je vous jure que je ne l’ai pas vu Lhotak-ler, mais l’arbitre a quand même décidé de siffler. Mais Mayer ne se laissa pas abuser et remporta le premier de ses trois duels face au numéro 11 local. Quelques minutes plus tard, on pensait avoir tout vu lorsque Roland Gerber marqua le 0-2 du patin après avoir raté le puck avec sa crosse. Un pénalty concédé par Lombardi puis un but de Gerber, le monde tourne à l’envers mais il ne pouvait rien arriver de plus fou, croyais-je.

C’était sans compter que, quelques minutes plus tard et après le superbe 0-3 marqué par Lombardi, on verrait Kast tenter un slaphot. Et comme si ça ne suffisait pas, on vit même Mercier, par ailleurs auteur une nouvelle fois d’un très bon match, se muer en renard des surfaces pour dévier le puck dans les filets. Il s’est passé un truc ce soir à Ambri.

On aura donc tout vu à l’envers ce soir, mais la seule chose qui est dans le bon sens est la seule qui compte : le score final. 0-4 merci au revoir !