Résumé / Présentation
Goran McKim, dim 14/12/2014 - 17:13

Alors qu'on aurait pu réaliser le casse parfait, Matthew Lombardi s'est finalement ravisé.

 

En grand Seigneur qu’il est, Chris McSorley donc décidé de nous faciliter un peu la tâche en préférant faire débuter Lombardi hier à Berne plutôt que vendredi aux Vernets. Pourquoi nous faciliter la tâche ? Simplement car il s’agissait hier de notre 48ème match à Berne depuis 2002, le 15ème depuis l’ouverture de votre site préféré. Vous conviendrez donc qu’il n’est pas toujours évident de trouver de nouvelles idées et en ce sens, le retour du meilleur compteur de la saison passée était une aubaine.

 

Pour son retour, Matthew Lombardi s’était donc lancé le défi de cambrioler la Postfinance Arena avec ses petits camarades. Et en homme d’expérience qu’il est, il a d’abord envoyé ses hommes de main pour forcer le premier verrou. Peu habitués à se retrouver sur le devant de la scène, ses compères Roland, Eliot et Christopher s’unissent pour franchir le premier obstacle et pénétrer sereinement dans la maison du grand géant jaune (La Poste, pour ceux qui ne suivent pas).

 

Devant la complexité du système de sécurité des lieux, Matthew décida de prendre les choses et de forcer lui-même le passage du deuxième obstacle qui se dressait devant sa troupe. Les deux verrous principaux étaient donc tombés et il ne restait plus alors qu’à se servir dans la forteresse jaune. Seules quelques petites sécurités locales devaient être déjouées, mais cela ne devait être qu’un jeu d’enfant.

 

En bon chef, Matthew laissa ses sbires s’occuper du sale boulot et observait le tout au loin. Mais contre toute attente, ces derniers eurent plus de peine que prévu et l’alarme générale se déclencha à deux reprises. La troupe fut soudainement prise de panique, le plan ne se déroulait pas comme prévu. Matthew commençait à douter et à se dire que finalement, cette opération n’était peut-être pas une bonne idée. Finalement, se dit-il, un petit butin avait déjà pu être volé et il ne lui parut plus aussi important que cela de mener la mission à son terme.

 

Alors qu’il se trouvait devant la porte du coffre principal et qu’il était accompagné de ses meilleurs soldats, Matthew décida de faire marche arrière et de déclencher volontairement l’alarme pour la troisième fois. La fois de trop.

 

Aujourd’hui encore, nous avons de la peine à comprendre qui a motivé Matthew à prendre cette surprenante décision. Nous ne voyons qu’une explication possible : Matthew est comme Arsène Lupin, un gentleman. Un gentleman cambrioleur.

Les bières

Matthew Lombardi

Malgré son erreur sur le 2-3, ça nous fait tellement plaisir de le revoir qu’on ne peut pas s’en empêcher

Jonathan Mercier

Prouve une fois encore qu’il est capable de passer la vitesse supérieure quand il manque notre leader défensif

Roland Gerber

Pour son impact physique durant tout le match ainsi que pour son but, même s’il semble plus s’agir d’un autogoal

Le public bernois

Certains hallucinent devant ce mur, nous il nous fait de la peine. Autant de monde pour faire si peu de bruit, c’est risible

Les blessures

Rod était très bon depuis quelques temps et on rêvait de voir D’Agostini jouer aux côté de Lombardi. Et voilà que les blessures viennent s’en mêler…

Le réalisme

Les occases ont les a eues. Avec un soupçon de réalisme en plus, on revenait avec trois points, pas un