Résumé / Présentation
Goran McKim, mer 15/10/2014 - 16:54

Tentons de vous résumer ce match avec un peu de fantasia

 

Tout d’abord, l’opposition des deux villes nous fait un peu penser à une opposition entre La belle et le clochard. A vous de voir quelle ville joue quel rôle.

 

Un coup d’œil rapide sur l’effectif du HC Bienne avant le match nous a suffi à nous en rendre compte : Arlbrandt, Tschantré, Fey, Berthon, Ulmer, Rouiller et Rytz, tous culminent à moins d’1m75. On ne savait pas qui du côté genevois allait jouer le rôle de Blanche Neige, mais on avait déjà trouvé les 7 nains, même s'ils n'ont pas tous joué. Ce match était également l’occasion pour Dario Trutmann de rejouer devant son ancien public. Alors on ne sait pas si c’est cette pression ou une quelconque malédiction liée au numéro 25, mais le brave Dario a la fâcheuse tendance à jouer comme Robin, des fois.

 

Eliot Berthon quant à lui recevait pour la première fois son ancien club. Malheureusement pour lui, après une malencontreuse chute au contact d’Antonietti, le petit des deux Eliot (qui ne sont en aucun cas des Dragons) a fini sa course dans la bande et s’est apparemment luxé l’épaule. Eliot contre Eliot, ou une sorte de mauvais remake de L’épaule et la bête. A l’insu de son plein gré, il a été hier soir comme Volt : star malgré lui. Soyons néanmoins sérieux deux secondes et souhaitons un bon rétablissement à notre ancien joueur, pour lequel on a réellement eu peur au moment de l’impact.

 

A partir de cet incident, le public biennois reprendra sa fâcheuse habitude à pleurer à chaque contact, encore pire que le public fribourgeois. A croire que dans la région, ils sont plus habitués à se rendre au bal de Cendrillon qu’à un match de hockey. Public qui n’était d’ailleurs pas très nombreux puisque nous étions seulement 3983. Dommage, à 3882 près, on était 101. Comme les Dalmatiens. Vivement que le HC Bienne déménage dans sa nouvelle patinoire, car celle-ci ressemble furieusement à Atlantide : c’est un empire perdu. Et dire que certains considèrent ce public comme bouillant.. C’est sûrement comme Pocahontas : une légende indienne…

 

Parlons quand même un peu du match. Ou plutôt de cette purge qui ressemblait plus aux 1001 passes ratées qu’à autre chose. Nous menions pourtant 2-1 lorsque la première petite sirène retentit, mais la suite ne sera qu’un long pensum, sorte de festival de maladresses. Aucune équipe ne parvenait à trouver la Raiponce, sauf Spylo qui ramena les deux équipes à égalité. On a pourtant vu Kamber et ses petits copains – troupe surnommée Oliver et compagnie – partir à l’abordage mais sans succès. On a même vu deux shoots de Peter. Pan ! Dans la mitaine du nouveau Roi Lion (à ne pas confondre avec Leroy Merlin, l’enchanteur de votre logis) des Vernets, j’ai nommé Robert Mayer.

 

Ce n’est que durant la prolongation que les frères Pyatt ont décidé de se la jouer Bernard et Bianca : ils partent seuls à l’aventure et gagnent à la fin. Comme Starsky et Hutch, en fait. En marquant le 3-2, Tom Pyatt a tué les espoirs biennois, qui purent rejoindre la maman de Bambi au paradis. Paraît même qu’ils ont emprunté les oreilles de Dumbo pour rejoindre l’au-delà.

 

La blessure de Berthon, les prolongations : tout ça a fait que le match a fini tard. Zan était beaucoup trop pour le public local qui déserta rapidement les lieux. On en a néanmoins vu 2-3 dormir sur leur siège. Pas question pour autant d’aller leur donner un baiser pour les réveiller comme dans La belle au bois dormant. On avait plutôt envie de leur crier Saludos amigos !

 

A la sortie de la patinoire, plein de petits poulets veillaient au grain. Des chicken little en quelque sorte. Mais pour une fois, ils ont su garder leur calme.

 

Si on a trouvé ce match parfois accroché, ce n’est pas l’avis de notre contact sur la planète des Bisounours, En effet, il paraît qu’ils trouvent ça lisse, au pays des merveilles.

 

Avec ces deux points, nous ne faisons pas une mauvaise opération, mais la barre n’est quand même pas bien loin et certaines équipes n’ont peut-être pas dit leur dernier mot. Attention notamment au réveil de Fribourg : des fois que La ferme se rebelle. Même si leur parcours pour remonter au classement s’apparente aux 12 travaux d’Hercule. Quant à Bienne, ils vont jouer contre le voisin du CP Berne samedi. Le HC Bienne est d’ailleurs régulièrement considéré comme le petit frère des ours.

 

Et pour finir, sans aucun rapport, mais nous avons quelques nouvelles de l’ancien sélectionneur national, dont le club de Southampton trône à la troisième place du classement du championnat anglais de football. Il parait que tout va bien dans Le monde de Ralph.

 

PS : résumé garanti conforme à la réalité. Nous ne sommes pas des Pinocchio.

Les bières

Robert Mayer

Décisif à plusieurs reprises, le tout devant ce qui devait être son futur public. Que du bonheur

Christopher Rivera

Pour son habituelle combativité et son premier but de la saison en championnat

Matthew Lombardi

Non il n’est pas encore là. Mais on rêve déjà de le couvrir de bières

Tim Traber

2 shifts, une passe décisive à Berthon et le reste du match au bout du banc. Prestation de grande classe

Dario Trutmann

Il avait peur de se tromper de vestiaire en arrivant. Il a apparemment trouvé le bon, mais s’est trompé sur tout le reste

Paul Ranger

On ne sait pas s’il va rester longtemps ou pas, mais vu son niveau actuel il ne nous manquerait pas vraiment en cas de départ