Résumé / Présentation
Dougal-Lennart Sanderson, dim 11/01/2015 - 22:47

Si on regarde la feuille de match, on peut penser que Genève-Servette a laissé échapper deux points. Mais si on a vu la rencontre, c'en serait plutôt un de volé.

 

Il ne faut en effet pas se laisser tromper par la deuxième période, la seule durant laquelle les Aigles ont fait jeu égal avec les Biennois. Profitant parfaitement de Lukas Meili et sa mitaine magique ainsi que de l'approximative défense seelandaise, ils parvenaient à prendre une avance de trois buts qui aurait dû suffire à s'assurer autant de points. Cet avantage et surtout son ampleur avaient cependant tout du hold-up, tant les locaux avaient dominé le premier vingt.

 

Avec ce que notre équipe avait démontré à la Spengler, on aurait pu espérer une troisième période maîtrisée pour contenir la réaction biennoise. Au lieu de cela, ce fut un retour à la même inexistance qu'en début de match et la parité était rétablie en à peine plus de 10 minutes. Une passe pourrie de Vukovic à Iglesias en début de prolongation fera ensuite la décision.

 

Fait intéressant, il s'agit du deuxième match consécutif sans pénalité pour l'adversaire. Si on pouvait contre Kloten en mettre la responsabilité sur un arbitrage douteux, les Genevois auront cette fois été incapables de pousser leur adversaire à la faute.

 

Comment expliquer que les Aigles soient pareillement branchés sur le courant alternatif ? À certaines époques, rien ne semble pouvoir leur résister, même pas de gros calibres européens. Et un peu plus tard, Kevin Schläpfer semble nous poser des problèmes insurmontables.

 

Certains invoqueront peut-être les blessures, mais Genève-Servette affichait un effectif nettement supérieur à son adversaire sur le papier. Cela ne garantit certes pas un résultat favorable, mais devrait permettre de dominer le jeu. Ou au moins, pour afficher des ambitions assez limitées, de cadrer un nombre de tirs à deux chiffres dans au moins une des périodes.

 

La fatigue de la Spengler ? Peut-être, mais ce serait alors signe de priorités très mal gérées. Avec ce début d'année ratée, la 4e et même la 5e place semblent désormais bien difficile à atteindre, ce qui garantit pratiquement un premier tour de playoffs contre une des équipes qui dominent la saison. C'est peut-être là que le vrai championnat commence, mais il peut être intelligent de ne pas l'entamer avec un handicap, surtout quand on connaît l'historique grenat face aux équipes mieux classées.

 

Les semaines qui viennent, riches en rencontres avec des équipes proches au classement, offriront peut-être des éléments de réponse pour savoir si nous devons regarder vers le haut ou vers le bas.

Les bières

Lukas Meili

Il fut le meilleur joueur pour les Grenat.

Timothy Kast

Malgré tout notre respect pour Gerber et Wick, ses talents de meneur seraient plus utiles avec des joueurs plus doués offensivement.

Les Stades de Bienne

Si tout va bien, on ne devrait plus aller qu'une fois dans le Stade Dégueulasse.

Daniel Vukovic

Présent sur trois buts biennois, le défenseur a sorti l'une de ses plus mauvaises prestations en grenat.

Matthew Lombardi

On sait qu'il manque de compétition, qu'il a été blessé et on sait de quoi il est capable. Mais il va s'agir de commencer le championnat avant qu'il ne soit fini.

L'équipe en général

On n'arrive pas à mettre Bienne sur ses talons. Bienne.