Dur retour à la réalité

C’est la tête dans les étoiles que le GSHC s’est rendu une nouvelle fois à Davos dimanche, non pas pour y remporter sa 3ème Coupe Spengler (c’est pour dans une année ça) mais bel et bien pour une reprise de championnat qui s’annonçait ardue. En effet, Davos est une équipe redoutable à la maison et les joueurs de Del Curto avaient à cœur d’effacer leur prestation moyenne en Coupe Spengler.

Premières constatations, Ranger est bel et bien absent, mais personne ne va s’en plaindre. Pas de trace de Simek non plus qui doit bien être à Turku, ou à Lugano, enfin peu importe, il n’est pas là. Schwendener est devant les filets alors que Mayer fait son retour au jeu, comme gardien remplaçant. Du coup, en plus des absents habituels, McSorley a dû faire appel à Douay (Juniors Elites) pour jouer dans le 4ème bloc.

Le début du match sera de bonne facture, Genève fait mieux que se défendre et tient la dragée haut à Davos, mais 1er coup du sort après quelques minutes de jeu, Jacquemet prend un puck en pleine face et ne réapparaitra plus sur la glace. Conséquence, Truttmann passe en attaque et Douay remonte dans le 2ème bloc (attention les vélos !). Le premier tiers s’achèvera sur un score nul et vierge de 0-0 malgré une jolie aile de pigeon marquée par Wick mais qui ne sera pas validée.

Le 2ème tiers sera d’une tout autre facture, malgré la bonne entame du GSHC qui va même ouvrir le score sur un joli mouvement rempli d’abnégation de Kast, le GSHC va prendre l’eau, couler, sombrer de façon titanesque ! Davos va ensuite marquer par Axelsson, Paulsson (mais personne va leur ouvrir) du coup, Hofmann et Walser s’y mettent aussi, résultat : 4-1 pour Davos qui survole ce tiers-temps.

Le dernier tiers ne sera que remplissage, mais sera tout de même l’occasion pour Mayer de rejouer un petit peu en réussissant presque un blanchissage. Mais ce diable de Sciaroni (pour toi mon Lolo Bastardoz) passa par-là, 5-1 score final.

Bref, un match à oublier au plus vite et qui aura, je l’espère, le mérite de nous faire redescendre du petit nuage Spengler.