Avant le coup d’envoi, on ne peut pas dire que c’était l’optimisme qui régnait dans les travées des Vernets hier soir. Les annonces de gastro-entérite se sont suivies toute la journée. Pour finir Taylor Pyatt en fera les frais, ainsi que quelques joueurs diminués par ce sympathique virus qui nous amène à apprécier lorsque le lavabo se trouve proche de la cuvette des toilettes.

Les premières minutes de jeu vont confirmer les craintes, Zurich semble plus en jambe, plus talentueux, plus tout quoi. Mais après 10 minutes de jeu, Loeffel décide de donner de l’air au GSHC en envoyant une « John Gobbi ©», Flüeler probablement en train de rêver de passer une soirée tranquille se trou, 1-0 un poil contre le cours du jeu.

Dans la foulée, Seger commet une obstruction probablement par frustration de se retrouver mené au score. Cinq secondes suffiront pour rappeler à tout le monde que nous avons un des meilleurs power play de la ligue. D’Agostini impérial du poignet pour le 2-0 et c’est un Flüeler pas du tout serein qui sera d’ailleurs remplacé par Leimbacher talentueux gardien de LNB, sur le papier du moins.

Leimbacher va battre un record hier soir puisqu’il va recevoir 2 shoots et encaisser un goal, double punition puisque le tireur est Goran Bezina qui ne trompe plus personne depuis quelques mois déjà. Re-changement de gardien, le moins pire reprend sa place devant les filets.

A peine cinq minutes plus tard, nouvelle bévue des Zurichois et c’est Picard qui peut partir seul affronter, Leim….Flü…. le gardien Zurichois. Picard qui pourra même se permettre de laisser échapper le puck pour habilement le remettre sur Rod pour le 4-0. En six minutes le GSHC parvient à plier le match !

Le 2ème tiers va démarrer sur les chapeaux de roues puisque sur power play toujours, D’Agostini reprend un shoot de Pyatt pour le 5-0. Cette fois, on se dit que l’affaire est dans le sac.

Mais on sait qu’avec ce GSHC là, tout est possible, et qu’une poussée de fièvre peut toujours arriver. Après avoir un peu lever le pieds, Zurich reviendra à 5-1, 5-2 et même 5-3 histoire de nous rappeler qu’il n’ont pas fini 1er de la saison régulière pour rien.

Fort heureusement, en toute fin de match Wick (le nôtre) pourra lui aussi s’échapper et crucifier une fois encore le portier Zurichois.

Une belle soirée de hockey, pleine de rebondissement. Probablement l’un des matchs les plus étranges qu’il nous ai été donné de suivre aux Vernets ces dernières années. Genève revient à 1-1 dans la série. Petit miracle tout de même, en sachant que certains de nos joueurs sont allés vomir entre les tiers temps !

Chapeau bas messieurs, voici quelques petites bières pour vous souhaiter un prompt rétablissement