25 novembre 2017

Il faut tirer un coup de chapeau aux Genevois. Ils ont su faire fi des problèmes financiers qui risquent de leur tomber dessus dès le mois de décembre si leur hiérarchie ne trouve pas de solution rapidement à l’importante crise traversée. Malgré la tempête dans laquelle le propriétaire du GSHC Hugh Quennec navigue à vue, Romy et Cie ont su resserrer les rangs. Ils ont aussi profité de l’indiscipline dont Lausanne s’est fait l’auteur à l’occasion d’un derby de petite cuvée. Ainsi, Schweri a marqué le «game wining goal» en supériorité numérique, dans la foulée d’un coup administré par Pesonen à Loeffel en zone neutre. Ce geste du Finlandais a été observé au plus fort de la pression vaudoise. Il a eu pour conséquence de scier l’élan de l’hôte né d’un début de troisième tiers réussi.

 

C’est rageant pour Sarault et les 6700 spectateurs de Malley 2.0. Mais il faut aussi écrire que l’on a vu un petit LHC durant les deux premiers tiers. Les Lausannois ont multiplié les mauvaises passes, les sorties de zone approximatives, les décisions à l’emporte-pièce et les gestes répréhensibles envers l’adversaire. On songe notamment à ce coup inutile administré par Genazzi à Tömmernes sur le gong marquant la fin du premier «vingt». Le défenseur suédois venait d’armer son tir alors que la sirène avait retenti depuis quelques fractions de seconde. Et Genazzi a cru bon d’aller jouer les justiciers. Résultat: le GSHC s’est mis sur la voie du succès à 5 contre 3 (21e).

 

Ce succès genevois va-t-il éviter qu’une crise sportive vienne se greffer au reste? Il est encore trop tôt pour le dire, puisque les «grenat» ont encore quatre matches à disputer d’ici à jeudi prochain. Un sacré programme.