23 octobre 2017

En Coupe, les modestes Ticino Rockets se sont accrochés face à des Aigles minés par les blessures

 

Pas facile de faire le grand écart en vingt-quatre heures. Vendredi soir, Genève-Servette revenait de nulle part à Berne en arrachant un point à la volonté dans l’antre du leader de la National League, après avoir été mené 2-0 jusqu’à la 57e minute. Samedi soir, c’est à Biasca que les Grenat étaient attendus par les Ticino Rockets, actuelle lanterne rouge de la Swiss League, pour un huitième de finale de Coupe de Suisse a priori déséquilibré. De 15 838 spectateurs, on passait à une assistance de 218 convives dont une trentaine d’inconditionnels servettiens qui furent les seuls à se faire entendre.

 

En préambule à cette rencontre, une surprise: le nom de Jason O’Leary figurait sur la feuille de match en lieu et place du coach en chef, Craig Woodcroft. Présent à la BiascArena, le président du Genève-Servette HC, Hugh Quennec, rassurait: «Non, non, Craig Woodcroft est toujours notre entraîneur! Mais il a dû rentrer pour des raisons familiales.» Après avoir passé la nuit à Lucerne avec toute l’équipe, l’entraîneur canadien a repris la route de Genève samedi matin suite à un deuil dans sa famille. A priori, il devrait être présent à la bande demain soir pour la venue du HC Bienne aux Vernets et Jason O’Leary retrouver sa place d’assistant.

 

Toujours privé d’Henrik Tömmernes, dont l’épouse est sur le point d’accoucher, le GSHC n’a aligné à Biasca qu’un seul renfort étranger, comme il l’avait fait à Berne d’ailleurs. Avec onze noms, la liste des blessés reste longue comme un jour sans pain au point que pas moins de huit joueurs âgés de 18 à 21 ans figurent désormais dans la «formation type» du club genevois. Parmi eux, Arnaud Riat, qui disputait son troisième match avec la première équipe: «Cela a été un peu dur de se mettre dans le match face à une équipe d’une ligue inférieure, avoue l’attaquant de 19 ans. On avait laissé pas mal d’énergie à Berne.» Et voilà comment on se retrouve à risquer l’élimination en prolongation où, à trois contre trois, les Aigles firent alors nettement la différence. Mais ce fut bien la seule fois de la soirée. Jeremy Wick s’offrait son 3e but du week-end.