27 février 2017

Dominateurs mais maladroits, les Aigles doivent leur 6e rang à la défaite de Bienne et au point perdu par Lugano face à Zurich

 

Drôle d’ambiance au coup de sirène. Battu par Kloten, Ge/Servette ne sait pas encore s’il doit rire ou pleurer. Cette défaite assez invraisemblable en regard de la domination exercée sur une équipe visiteuse hargneuse peut se transformer en punition majeure. Du côté de la Resega, le match Lugano-Zurich n’est pas terminé. Il y a 2-2. Si Lugano l’emporte dans le temps réglementaire, il coiffe alors Genève. Des Aigles déconfits qui devraient alors se farcir les ZSC Lions en quart. Pour une mission pas loin d’être impossible contre une équipe qui a survolé la saison (104 points) en compagnie de Berne (109 points).

 

La délivrance tombe sur le coup de 22 h: «Lugano part en prolongation, ce sera Zoug», annonce l’excellent Pascal Aeberhardt, chef de presse de Ge/Servette. Zoug, c’est un gros morceau. Mais sans aucun doute, Ge/Servette ne nourrira aucun complexe contre cet adversaire qui connaît sa plus mauvaise passe en cette fin de saison (deux victoires seulement lors des huit derniers matches).

 

Les Aigles, eux, auraient bien voulu conclure leur belle fin de saison régulière par un succès. Pendant les quinze premières minutes, on a cru que la soirée allait tourner à la démonstration. Mais… «Mais il y a des soirs, comme ça, où rien ne rentre», dit Damien Riat, qui a fêté ses 20 ans hier de belle manière en inscrivant l’un des deux seuls buts genevois. Là où le No 9 a réussi une fois, ses coéquipiers ont échoué mille fois. Une jambe, une canne, un poteau ou une mitaine zurichoise, ainsi qu’une bonne dose de maladresse dans le dernier geste ont agrémenté cette soirée crispante.

 

Une fois l’adversaire connu, le discours se voulait résolument positif malgré ce dernier couac à domicile. Il faudra toutefois retrouver, d’ici à samedi, la clé de la réussite.