Les matchs du 23 décembre ne nous réussissent pas...

Souvenez-vous il y a pile une année. Notre équipe jouait également le 23 décembre contre Rapperswil, l’une des équipes les plus faibles du championnat, juste avant de partir à la Spengler. Si vous avez oublié, petite piqure de rappel (http://www.1905.ch/content/gshc-rappers ... A0-oublier).

Naturellement ce genre de mascarade ne peut pas se reproduire 2 années de suite, surtout que l’équipe tourne plutôt bien actuellement, c’est donc confiant que je me suis rendu aux Vernets hier soir en me disant que le « Syndrome pré-Spengler » n’existait pas.

Après un petit round d’observation, je me dis, allez ça va le faire nos joueurs ont à cœur de montrer que ce match est important et qu’ils n’ont pas déjà la tête dans les Grisons (à défaut de l’avoir dans le guidon). Malheureusement après 10 minutes de jeu, c’est Bienne qui ouvre la marque par l’entremise de Joggi. Bienne ira même jusqu’à doubler la mise peu avant la fin du tiers.

A ce moment de la partie, pour moi c’est clair, on revit le cauchemar de la saison passée. Les joueurs n’en ont rien à secouer de ce match, ils se demandent plutôt ce qu’ils vont manger comme accompagnement de leur dinde de Noël du coté de Davos.

Mais Genève aura décidé de me faire douter tout au long du match hier. Pyatt dans un premier temps puis Wick s’arracheront pour ramener les deux équipes à égalité. C’est bon, il existe un vol express Davos-Genève et nos boys sont de retour. Eh ben non ! 16 secondes après l’égalisation de Wick, Arlbrandt redonne l’avantage à Bienne. Pire, Spylo et Joggi s’associent à lui pour nous faire reprendre le vol pour Davos sans passer par la case départ. C’est désormais 2-5, j’avale une gorgée de bière et me tasse un peu plus dans mon siège.

Jacquemet aura bien essayé quelques minutes plus tard de me faire me relever mais sans succès, le mal est trop profond. D’ailleurs notre meilleur pote Spylo sera là pour nous le rappeler en plantant le 3-6 six minutes plus tard, journée porte ouverte aux Vernets.

Bon autant vous le dire tout de suite, j’ai quand même fini par me relever de mon siège, notre équipe bipolaire va une nouvelle fois se réveiller et planter 2 goals pour ramener le score à 5-6 et nous promettre une fin de match de feu. On passera rapidement sur la latte de Romy et le powerplay dans les 2 dernières minutes de jeu.

Malheureusement le mal est fait, lorsqu’on encaisse 6 goals on ne peut pas prétendre gagner un match, les dernières tentatives seront veines et je quitterai l’antre des Vernets avec un sentiment mitigé.

Foutue Coupe Spengler !