Résumé / Présentation
Tobias Park, mer 15/11/2017 - 10:13

Sur la liste de ceux qu’on ne prend pas franchement plaisir à revoir évoluer sur la glace des Vernets, Denis « Pinocchio » Hollenstein figure passablement haut. Non seulement ce fils à papa nous l’a faite à l’envers il y a quelques saisons de cela, ne mettant pas franchement le public genevois dans sa poche au passage, mais en plus il a le mauvais goût de faire régulièrement l’étalage de son talent quand son club d’aérodrome de brousse nous affronte, nous rappelant qu’il manque au GSHC un ailier/buteur Suisse de grand talent pour franchir un palier. Hollenstein est le profil parfait de ce qui nous manque tant depuis des années. « This could be us, but you playin’ » comme disent les jeunes.

 

Et cette soirée n’aura pas échappé à la règle, puisque son quasi seul talent permet aux banlieusards zurichois de repartir avec un point face à un GSHC qui aura proposé une prestation tiède : ni franchement encourageante, ni particulièrement désespérante.

 

Des Aigles fidèles à eux-mêmes donc (enfin à leur version cru 2017-2018) qui se seront donnés beaucoup de peine, et en auront fait un peu. On prend les mêmes et on recommence comme souvent lors de cette saison : pour les plus, Richard au-dessus, Šimek intéressant, Tömmernes partout (avec certes un peu de déchet au passage) et dans les moins, Riat qui n’y arrive décidément pas, Mayer incapable de régularité dans ses performances, ou encore Rubin qui, après nous avoir fait croire qu’il était un homme nouveau, est retombé dans ses travers, offrant une pénalité parfaitement évitable à quelques instants de la fin du temps réglementaire. Avec le résultat que l’on sait. J’ai failli oublier de citer Spaling tiens. À être transparent, tu passerais presque entre les mailles du filet. Gerbe, pris en grippe à mon sens de façon assez excessive par une partie des fans, essaye, lui. Enfin essayait, puisqu’à en croire les dernières rumeurs, le club serait sur le point de s’en débarrasser.

 

Au-delà de l’enjeu représenté par les points importants à prendre, le principal intérêt de la soirée résidait dans la présence en grenat pour la première fois de Stéphane Da Costa. Clairement pas encore parfaitement en jambes et avec un démarrage plus proche d’Eliot Antonietti que celui d’un crack de KHL, force est d’admettre que le bonhomme a des mains et un sacré coup d’œil. Techniquement clairement au-dessus du lot, il devrait être dominant à condition de retrouver son coup de patin. D’ici-là, sans décevoir, il n’aura pas non plus enflammé les Vernets. Tiède, disais-je plus haut.

 

Tiède toujours, le bilan comptable de la soirée. Un point de perdu contre une lanterne rouge toujours en difficulté à l’extérieur, mais une victoire quand même qui, mine de rien, contribue à nous faire lentement mais sûrement revenir à notre place dans ce championnat.

 

La route vers le moelleux et sécurisant ventre mou du classement sera longue, tant le tout début de saison, lui, a été parfaitement glacial. En attendant le retour des deux meilleurs buteurs de l’équipe cette saison et absents ce soir, en attendant que Da Costa retrouve l’étincelle, tiède c’est finalement pas si mal.

Les bières

Henrik Tömmernes

Gros match !

Tanner Richard

Parfait, comme toujours.

Stéphane Da Costa

Pour lui souhaiter la bienvenue !

Denis Hollenstein

Forcément…

Damien Riat

Symbolise parfaitement « se donne de la peine et en fait ».

Daniel Rubin

Coutumier de ce genre de bêtise.