Résumé / Présentation
Goran McKim, mer 09/04/2014 - 00:00

Les playoffs sont une période spéciale. Pour les joueurs comme pour nous.

 

N’allez pas croire que l’on a pas envie de vous parler du match d’hier. Mais de la même manière que nos joueurs, à peine-celui-ci fini que l’on a déjà la tête au prochain. On n’a pas oublié la soirée d’hier, que l’on a par ailleurs fortement apprécié, mais on ne peut s’empêcher de tourner tous nos regards vers la « finale » de demain. On ne sait pas vous, mais ce match obsède toutes nos pensées depuis hier soir juste après 22h. Et ça durera jusqu’à demain soir, 20h15.

 

Demain , nous serons donc le 10 avril. Et le 10 avril n’est pas une date comme les autres. Car il y a 6 ans jour pour jour, nous nous apprêtions déjà à jouer un match décisif. C’était déjà un jeudi et c’était déjà à Zurich. Allergiques aux mauvais souvenirs s’abstenir.

 

Ce jour-là, nous nous rendions au Hallenstadion pour disputer le 6ème match de notre première finale. C’était l’époque de Robin Breitbach en défense. C’était l’époque où Kolnik, Aubin et Law menaient notre attaque alors que Meunier avait remplacé Vigier, honteusement mis hors combat par Blindenbacher. Meunier fait d’ailleurs partie - avec Bezina, Mercier, Rivera et Tamo - des seuls rescapés de cette époque. Depuis, Trachsler et Krutov ont changé de camp et, Dieu merci, Schilt et Rüfenacht se sont barrés. 

 

De ce match, hormis le fait que nous menions 1-0, nous gardons comme souvenir la déception qui nous a habités au moment du pénalty décisif. Ce gâchis, ce rêve inachevé, ces éternels regrets causés par un puck que l’on a pas réussi à dégager lors de l’acte IV. Tous les ingrédients qui précèdent ont été à l’origine de l’un des plats les plus indigestes qu'il nous ait été servi depuis notre remontée. Un plat en apparence appétissant mais que l’on finit par vomir. Il est maintenant temps de retenter l’expérience culinaire et d’effacer définitivement ces mauvais souvenirs !

 

Ces souvenirs qui nous hantent depuis 2008 peuvent enfin être effacés demain soir. Pour ce faire, nous comptons sur nos guerriers pour mettre un dernier coup de collier dans cette série, pour asphyxier les Zurichois chez eux et aller chercher cette foutue place en finale ! Pour le public comme pour les joueurs, pas besoin de grands discours, la motivation pour un tel événement doit aller de soi. Pas de grands mots, pas de grandes théories. Faites-nous rêver, encore. C’est tout !

 

En parlant de motivation du public, on aimerait finir là-dessus. Car si nous étions bien trop peu nombreux sur place il y a 6 ans, il serait dommage, pour ne pas dire honteux, de nous retrouver à 100 sur place demain soir. On sait, le boulot, les finances, l’anniversaire de l’oncle et tout ça, ce sont des excuses qui tiennent plus ou moins la route. Mais demain, nous jouons l’un des matches les plus importants depuis 2002, un de ces matches dont vous vous souviendrez toute votre vie, quel qu’en soit le résultat. Il est clairement temps d’abattre ce joker qu’il vous reste en main depuis le début de la saison, prendre vos dispositions et nous rejoindre à Zurich. C’est pour ce genre de matches que nous suivons une équipe au quotidien. Ne serait-ce pas dommage de vous en priver sans avoir tout essayé ?

 

Demain soir, public comme joueurs, le mot d’ordre est simple : HEY, ON Y VA !!!

Les bières

Denis Hollenstein

ENFIN ! La machine est lancée, on se réjouit de te voir nous donner le titre devant les couilles qui ont servi à te concevoir !

Christian Marti

Impérial défensivement et auteur du 5-2 si cher à votre site préféré.

Frédéric Iglesias

Gros match de sa part alors qu’on l’avait trouvé fébrile jusque là. Réveil au bon moment.

Morris Trachsler

Quelqu’un peut nous dire qui a transformé ce joueur que l’on adorait en une espèce d’apprenti-Rüfenacht ?

Le groupe de samba

Déjà que samba et hockey ne font pas bon ménage, alors si en plus c’est pour nous casser les couilles… LOIN DU BAL !

Noah Rod

Il nous a semblé un peu émoussé, c’est peut-être le moment de remettre Almond au centre de cette ligne…