Résumé / Présentation
Dougal-Lennart Sanderson, dim 29/03/2015 - 21:51

Toujours à deux étrangers et toujours avec huit absents, Genève-Servette n'avait en théorie aucune chance. Mais les joueurs nous ayant fait croire aux miracles, on espérait quand même. En vain, hélas.

 

Notre saison s'est donc terminée hier soir, de façon frustrante comme c'est toujours le cas si on ne se retrouve pas avec un horrible vase jaune dans les bras. Pourtant, au cœur de la saison, l'idée de ne céder aux tout puissants Lions zurichois au sixième match de la demi-finale, qui plus est avec une équipe décimée pour 4 matches sur 6, nous aurait sans doute ravis.

 

Or, si Zurich était meilleur et a globalement mérité sa qualification, il n'aura jamais écrasé les Aigles de sa supériorité, à l'exception notable de l'acte IV. Avec une équipe plus complète, ou avec quelques coups de pouces du destin, comme un peu de réussite sur ces phases de domination en début de match, l'exploit semblait possible.

 

Car au final, c'est bien sur sa profondeur que l'équipe du Hallenstadion aura fait la différence, soit un des secteurs dans lequel les équipes ne boxent pas dans la même catégorie. Et l'autre élément décisif de cette série, le nombre d'erreurs individuelles en découle au moins en partie.

 

En effet, on oublie souvent que l'absence d'un joueur-clé n'a pas pour seul handicap de priver l'équipe de sa contribution. En même temps, tout une série de joueurs grimpe dans la hiérarchie et se voit confier un temps de glace et des situations de jeu au dessus de ce qu'il est habitué à gérer. Les Grenat auront été admirables de volonté dans ces circonstances, mais là encore, sur une série de playoffs, il y a rarement de miracles.

 

Un petit coup de gueule pour terminer afin de montrer au club un point d'amélioration, soit savoir s'entourer de gens qui sentent ce qui entoure un match de hockey. À la fin du dernier match de la saison, les spectateurs communiaient avec l'équipe en général et Goran Bezina en particulier et profitaient encore un peu des Vernets avant les longues vacances d'été. En tribune nord en tout cas, ils le firent en étant harcelés par une sécurité qui n'avait rien de plus pressé que de faire évacuer les gradins. Le tout avec des remarques du genre « Ils ont perdu en demi-finales, il n'y a pas de quoi être fier », voire en brandissant la menace d'une interdiction de patinoire contre ces terribles hooligans qui souhaitaient chanter encore un peu le nom de leur (futur-ex ?) capitaine. Cela n'aura pas suffit à gâcher ce moment, mais montre bien à quel point « l'expérience hockey » peut être en déphasage total avec les spectateurs qui ne se définissent pas comme de simples consommateurs.

Les bières

Toute l'équipe

Il y a eu des hauts et des bas, mais vous avez haussé le niveau au bon moment et montré un esprit admirable face à l'adversité.

Goran Bezina

Tout a une fin, certes, mais ça ferait bizarre que tu ne sois plus notre capitaine. Si tu pars, essaie d'éviter Fribourg. Merci d'avance.

Le mois de septembre 2015

Pour de nouvelles aventures

Mike Künzle

Après la charge à la tête de Picard to-ta-le-ment involontaire puis cette tentative d'amputation de la jambe de Romain Loeffel, il devient difficile de te donner le bénéfice du doute.

MM. Massy et Wiegand

Pas la raison pour laquelle nous avons perdu, mais cette absence totale de ligne de conduite ne peut que susciter le doute.

Les dieux du hockey

'Foirés