Résumé / Présentation
Dougal-Lennart Sanderson, sam 17/01/2015 - 16:49

Point positif à tirer de cette rencontre : Genève-Servette a réenclenché la marche avant. Mais si on veut aller plus loin dans ce championnat, il faudra passer la deuxième. Pendant les Fêtes, Chris McSorley s'était retrouvé au volant d'une splendide voiture de luxe. Tout se déroulait de façon fluide, on ne voyait pas les kilomètres défiler et on s'était retrouvé à destination presque sans s'en rendre compte. Oui mais voilà, c'était sans compter sur la vengeance de la marâtre Arno, furieuse de s'être fait une nouvelle fois piquer son trophée. Aidée de ses potes russes tout aussi déçus, elle s'arrangeait pour qu'au douzième coup de minuit, le splendide carrosse se transforme en vieille Lada toute pourrie. (Enfin, en Lada, quoi.) Forcément, ça fait un choc, et il a fallu s'habituer à ce nouveau moyen de locomotion. Pendant les deux courses qui ont suivi, le pilote grenat fut obligé de rester au point mort. Au milieu de la troisième, voilà-t-y pas que le tacot s'était mis sans raison à foncer vers la ligne d'arrivée, larguant de façon apparemment irrémédiable son adversaire. Fausse joie, il avait fini par se planter tout aussi soudainement en vue du but pour se faire tranquillement dépasser par la Fiat 500 seelandaise. On en était là lorsque vint le moment d'affronter des Aviateurs. Oui, carrément. Alors certes, ceux-ci auraient plutôt tendance à rouler au sol, mais cela reste des Aviateurs qui peuvent s'envoler à n'importe quel moment s'ils parviennent à trouver cette putain de piste. Contre toute attente, les Genevois prenaient le meilleur départ. Mais les Zurichois, désormais pilotés par Diabolo lui-même, ne s'en laissaient pas compter et se mettaient à frénétiquement tourner autour des Grenats. Évidemment, ce n'est pas la stratégie la plus efficace, et la voiture grenat prenait même une deuxième longueur d'avance. On en venait à craindre le même dénouement que la dernière fois lorsque l'aéroplane décidait enfin d'opter pour la ligne droite et refaisait la moitié de son retard avec une facilité impressionnante. Mais malgré les invectives d'un ancien de l'écurie grenat orphelin depuis peu et qui aurait bien mérité un pif-paf, la mécanique tenait bon et permettait aux visiteurs de maintenir leur avantage in extremis. C'est un résultat encourageant, mais si on se base sur le déroulement de la course, il faudra encore continuer à travailler sous le capot si on veut gagner des rangs au championnat.

Les bières

Taylor Pyatt

Le bureau de Grand-Pyatt, c'est devant le but

Christophe Bays

Il a parfaitement tenu la baraque

Matt D'Agostini

Son retour a amené un peu de punch à l'attaque

Denis Hollenstein

Ben alors, tu ne retrouves plus ton papa ?

La ligne Bezina-Loeffel

Euh, Bodenmann, il faudrait peut-être le surveiller, non ?

Lukas Frick

Comme s'il n'y en avait déjà pas assez à Kloten