6 mars 2018

Il fallait s’y attendre: Berne et, surtout, GE Servette ont accordé une importance toute relative à ce 50e et dernier match de la saison régulière. En prévision des retrouvailles de samedi en quarts de finale des play-off, les deux camps ont joué au chat et à la souris plutôt que cartes sur table.

 

Les Fédéraux ont ménagé la pierre angulaire de leur dernier titre en date, leur gardien Genoni – qu’ils ont remis en jeu à l’occasion… de la séance des tirs aux buts! Côté genevois, on a fait plus fort. Le quatuor d’étrangers titulaires et les meilleurs Suisses tant en défense qu’en attaque manquaient à l’appel. La mascarade avant le début des choses sérieuses a bel et bien eu lieu.

 

Durant cette répétition générale tronquée, Traber et Petschenig ont été les hockeyeurs les plus en vue. Ils n’ont pas hésité à mettre plusieurs charges dans les bandes et à affûter un ou deux adversaires (n’est-ce pas, Ruefenacht?) dans ce style nord-américain qui a fait la réputation du GSHC. Les coups (et les sanctions) ont d’ailleurs fini par pleuvoir en fin de match, quand les esprits se sont échauffés pour de bon.

 

L’ennui? Aussi bien Traber que Petschenig ont été relégués en tribunes samedi quand il s’agissait d’absolument marquer un point afin de valider le ticket pour le grand huit. Il est dès lors difficile de savoir quel rôle confiera Craig Woodcroft à ses hommes de l’ombre dès ce week-end. Retrouveront-ils toute leur importance, comme à l’époque de McSorley? Où seront-ils mis de côté quand les cadors ménagés hier seront de retour dans l’alignement?