Résumé / Présentation
Goran McKim, dim 23/11/2014 - 21:56

L’espace d’une soirée, on se serait presque cru revenus quelques années en arrière.

 

ENFIN non dedjeu, ENFIN ! Après avoir du subir une série de défaites humiliantes tant à Genève qu’à Malley face à un adversaire que nous aimons tant détester, il était enfin temps d’aller leur botter le cul propre en ordre et de les remettre presque à leur place, c'est à dire sous la barre (où ils finiront tôt ou tard). Un peu comme nous avions l’habitude de le faire il y a quelques années.

 

Ce match avait enfin tout ou presque d’un derby. De l’intensité, des charges, des explications musclées et un niveau de jeu médiocre comme c’est souvent le cas dans ce genre de matches. On l’a dit et répété, un derby ça ne se joue pas, ça se gagne. Et nous sommes plus que ravis de voir que nos joueurs ont dorénavant compris cet adage.

 

Lausanne restait sur 6 défaites d’affilée (7 même si on compte le match en Coupe chez nous) et de la même manière que nous avions l’habitude de le faire dans le passé, il ne fallait pas leur donner la possibilité de voir le jour. Vu leur niveau durant 60 minutes, la tache s’est avérée relativement aisée, d’autant plus qu’il ne nous aura fallu que 56 secondes pour ouvrir le score. On pensait dans un premier temps que c’était Picard qui avait jeté un froid, mais il s’avère en fait que c’est le brave Etienne qui s’est chargé de jeter un froid, de veau cette fois. 0-1 et Malley commençait déjà à manifester son mécontentement.

 

Dès lors, gagner s’apparentait à une mission trop facile, et l’on sait que nos joueurs sont plutôt fans de défis insurmontables. Alors au lieu de faire comme tout équipe normale et de profiter de ses temps forts ainsi que de ses jeux de puissance (même si on a triché et marqué un but en power-play), le défi était de ne marquer que grâce à des reprises de volée ou des lobs, et si possible en box-play. Et je vous rassure, je continue à parler de hockey et pas de foot.

 

Rubin exécuta à merveille la volée synonyme de 0-2, Picard marquera en power-play mais en lobant (pour la deuxième fois du match) le petit Caminada alors que Romy, en perfectionniste qu’il est, cumulera les deux et marquera de volée en box-play. Carton plein ! AU passage, voilà chers « amis » lausannois ce que donne un top scorer qui après une série de jongles préfère marquer dans le but adverse que dans le sien.

 

Lausanne archi-nul, nous juste assez bons pour en profiter, Malley qui gueule, pas de doute, nous sommes revenus 8 ans en arrière. La seule différence c’est qu’à l’époque, ce sentiment particulièrement jouissif d’une victoire à Malley, tu le partageais avec 1000 compatriotes.

 

Le seul point noir de la soirée restera le fait que l’on a eu la preuve que le lien Genève-Lausanne n’est pas totalement rompu. Je doute en effet que McSorley et Quennec ne soient pas derrière le niveau abyssal du power-play de Lausanne. Notez qu’il s’agit là de la synergie la plus intelligente depuis bien longtemps.

 

Finissons quand même sur une bonne note : la joie des joueurs à la fin du match. On leur a suffisamment reproché leur manque de niaque (aucun lien avec Richard Park hein !) lors des derbys. Ils ont prouvé hier, tant pendant le match qu’à la fin, que pour eux non plus, ce match n’était pas un match comme un autre. Merci !

Les bières

Arnaud Jacquemet

Pour son match mais aussi pour sa bonne passe actuelle. Un exemple de combativité et de sacrifice

Kevin Romy

On pensait avoir tout dit sur lui, il fallait donc qu’il nous invente un but venu d’ailleurs pour ne pas qu’on l’oublie

Noah Rod

Il monte en puissance ces derniers temps et s’impose de plus en plus physiquement. Une petite mousse pour l’encourager à marquer des buts, maintenant

Pascal Caminada

Se faire lober 2x dans le même match, sérieusement ? Ok c’est surtout de la faute à pas de chance, mais quand même

Romain Loeffel

Dans la lignée de son match de vendredi. Un week-end sans, mais on le sait largement capable de retrouver son vrai niveau

Goran Bezina

Même commentaire pour son camarade ci-dessus. Si vous revenez à votre vrai niveau à Fribourg mardi, on ne vous en voudra pour rien au monde