Résumé / Présentation
Goran McKim, dim 15/01/2017 - 18:26

Article interdit aux moins de 16 ans.

 

Jacques et ses amis ont fait les 400 coups ensemble. Depuis 15 ans, chaque fois que Jacques passe une étape de sa vie, ses amis sont là pour l’accompagner et l’encourager. Alors autant dire que quand Jacques a annoncé à ce qui s’apparente presque à un fan’s club qu’il avait enfin rencontré une fille, tout le monde s’est réjoui pour lui.

 

Il venait d’avoir ses deux premiers rendez-vous avec elle et tout s’était bien passé. Comme Jacques est romantique, il avait proposé à son nouvel amour de passer un petit week-end au Tessin. Conquise, elle accepta et lui promit même que cette virée serait l’occasion pour eux de passer à l’acte. Ce qu’elle ne savait pas, c’est que Jacques était encore puceau. Et que cette nouvelle étape de sa vie ne pourrait avoir lieu sans ses fidèles amis, que Jacques invitait en nombre.

 

Jacques leur avait réservé la chambre à côté de la sienne, qui était séparée uniquement par une vitre sans teint. Oui, Jacques et ses amis ont des mœurs bizarres, mais finalement, qui sommes-nous pour juger ?  Ses amis s’entassèrent donc à environ 60 dans la pièce tandis que Jacques et sa dulcinée répondant au doux prénom d’Ambre, s’installaient dans le froid de la pièce voisine.

 

Ambres et Jacques venaient de passer la journée ensemble, donc les choses sérieuses allaient pouvoir commencer rapidement. Pourtant, l’inexpérience de Jacques et la timidité d’Ambre font que les choses peinent à devenir intéressantes. Ce qui n’échappera pas à certains amis de Jacques, préférant passer leur temps à discuter ou à se prendre en selfie que d’encourager leur fidèle ami.

 

Tout va pourtant s’accélérer en un rien de temps, on a d’ailleurs tous connu ça la première fois. A peine la première cartouche de Jacques dégainée qu’Ambre s’esclaffa : « C’est Fuchs a soit sorti si vite ». Ce à quoi Jacques répondit : « Tu sais, la seule chose aussi glissante qu’une capote que j’avais déjà eu dans ma main, c’était du Wick’s Vapo Rub, ça n’aide pas ». Après ça, Ambre doit vraiment être amoureuse pour accepter de repartir pour un tour.

 

Dans l’assistance, les comportements diffèrent. Certains s’enflamment pour leur ami tandis que d’autres, qui ont sacrifié leur temps et leur argent pour venir, préfèrent  ne pas lâcher leur téléphone des yeux. A se demander s’ils n’auraient pas mieux fait de rester chez eux.

 

Lorsque les choses reprirent, Jacques voulut directement passer aux choses sérieuse et propose des clous à Ambre, qui refusa prétextant que leur relation était trop fraîche pour envisager le SM pour le moment. « Ok », répondit Jacques. « Mais je crois qu’une levrette s’Impose ». Quelques secondes plus tard, la Jacques planta sa deuxième banderille.

 

On aurait pu penser qu’Ambre souhaitait s’arrêter là, car elle venait quand même de prendre sacrément cher, mais la coquine en redemanda. « Faisons Ngoyo ngoyo dans la case » ordonna-t-elle.  Jacques s’exécuta et laissera Ambre exploser à grands coups de cris stridents.

 

Leur relation était si profonde que l’un et l’autre décidèrent de jouer les prolongations et de remettre ça une dernière fois avant de devoir libérer la chambre. La situation devint tellement chaude qu’on aurait pu croire à une partie à 3. Et quand Ambre hurla « Vas- y Jacques, mets-moi tout dedans ! », notre héros ne se fit pas prier, provoquant les hourras de tous ses amis qui avaient, enfin, tous les yeux rivés sur le spectacle à ce moment-là.

 

Après avoir rendu la chambre et s’être fait leurs adieux, nos deux amoureux repartirent chacun de leur côté tout en se promettant de se revoir rapidement. Et avant d’aller saluer ses amis, Jacques s’assura d’une chose : non, il n’avait plus la barre.

Les bières

Sven Berger

Relance ratée, puis envoi de son coéquipier directement sur son gardien. Il n'en fallait pas plus à Wick pour égaliser. Merci pour tout

Robert Mayer

Il nous garde dans le match grâce à des arrêts dingues qu'il a une certaine faculté à rendre ordinaires

Jeremy Wick

A défaut d'être brillant dans le jeu, il retrouve gentiment le chemin des filets et c'est tant mieux

Matt D'Agostini

Il m'a fallu 24 minutes pour réaliser qu'il jouait. Mais il paraît qu'on aurait pas du le laisser partir...

Noah Rod

Et pourtant, il est excellent ces temps. Mais s'il pouvait ne pas terminer un match sur deux à l'infirmerie, ce serait bonnard

Michael Ngoy

Uniquement par principe. Et c'est important les principes